Créer un numéro vert pour accompagner tout dispositif gouvernemental est "probablement un réflexe qu'il nous faut perdre", a estimé vendredi matin le porte-parole du gouvernement.
Olivier Véran à Paris, le 4 janvier 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
"Il y a le bon numéro vert et le mauvais numéro vert". Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a réagi vendredi 6 janvier, au lendemain de la tirade d'Emmanuel Macron contre ces lignes téléphoniques étatiques qui "ne marchent pas".
Jeudi, devant les boulangers réunis pour la galette de l’Épiphanie à l'Élysée, le président a longuement pesté contre les numéros verts qui "ne marchent pas" et autres "sites internet" qui renvoient vers "des circulaires absolument illisibles ou des tableaux incompréhensibles".
Il faut que "ce soit simple"
Olivier Véran a admis sur RMC-BFMTV que créer un numéro vert pour accompagner tout dispositif gouvernemental était "probablement un réflexe qu'il nous faut perdre".
Il a toutefois défendu des numéros reconnus pour leur utilité comme celui de la prévention du suicide (3114) qui a "des milliers d'appels par jour" et "sauve des vies". Celui contre les violences conjugales (3919) est aussi très utilisé.
Quant aux critiques d'"usines à gaz" formulées par l'opposition notamment à propos des mesures en faveur des boulangers, Olivier Véran a défendu un président réclamant que "ce soit simple".
"Savoir qui du producteur ou du fournisseur (d'électricité) doit faire un effort (...), ce n'est pas le problème du boulanger, c'est le problème de l'État et du gouvernement et des acteurs économiques eux-mêmes", a-t-il rappelé.
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