
La centrale nucléaire de Flamanville 3 (EPR) dans le nord-ouest de la France
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) s'est arrêté automatiquement lundi alors que des essais étaient en cours près de deux semaines après son premier démarrage, a-t-on appris auprès d'EDF.
Un premier arrêt automatique du réacteur avait eu lieu le 4 septembre au lendemain du début du processus de réaction nucléaire dit de divergence, avant de redémarrer le 7 septembre.
L'arrêt de lundi est intervenu alors que le réacteur "se situait à très faible puissance" et que "des essais étaient en cours sur un groupe de grappes de contrôle visant à mesurer le temps de doublement de la réaction en chaîne", a fait savoir EDF.
Le groupe a ajouté que les opérations de démarrage reprendraient après des contrôles, une fois connues les causes de "cet événement sans impact sur la sûreté du réacteur".
"Le démarrage de l'EPR est un processus long et complexe, qui met en service les matériels pour la première fois. L'activation d'autres arrêts automatiques et la rencontre d'aléas restent probables jusqu'à l'atteinte de la pleine puissance du réacteur", a rappelé EDF.
Estimé à trois milliards d'euros lors de son annonce mais plombé par de multiples retards et surcoûts qui ont vu son coût plus que quadrupler pour atteindre quelque 13 milliards, l'EPR de Flamanville a démarré avec près de 12 ans de retard. Son raccordement au réseau est prévu d'ici la fin de l'automne.
(Reportage Benjamin Mallet ; édité par Augustin Turpin)
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