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Nucléaire : le chargement du combustible est terminé dans l'EPR de Flamanville, nouvelle étape dans le démarrage de la centrale
information fournie par Boursorama avec Media Services 16/05/2024 à 15:10

Plusieurs étapes sont encore attendues avant que le réacteur puisse livrer ses premiers électrons, attendus au cours de l'été.

La piscine de l'EPR de Flamanville, le 25 avril 2024. ( AFP / LOU BENOIST )

La piscine de l'EPR de Flamanville, le 25 avril 2024. ( AFP / LOU BENOIST )

Le chargement du combustible d'uranium dans le nouveau réacteur EPR de la centrale de Flamanville s'est terminé a indiqué jeudi 16 mai mercredi, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Une nouvelle étape dans le démarrage progressif du site.

"Le chargement du combustible s'est terminé hier (mercredi) aux alentours de 12h", a indiqué le directeur général adjoint de l'ASN, Julien Collet, à une journaliste de l' AFP . Le chargement avait commencé le 8 mai dans la piscine du bâtiment réacteur, après qu' EDF en eût obtenu la veille l'autorisation de l'ASN, au terme d'un long et difficile chantier.

60.000 "crayons" à l'uranium

Au total, l'EPR, le réacteur le plus puissant du parc français, devait recevoir dans sa cuve quelque 60.000 "crayons", fins tubes longs de 5 mètres contenant des pastilles d'uranium.

"Après, on ferme la cuve. Puis des essais sont réalisés cuve fermée, et après il y aura des étapes de montée en pression et en température qui permettront de tester d'autres dispositifs de sûreté" , a décrit le responsable du gendarme du nucléaire, en marge de la présentation du rapport annuel de l'ASN sur l'état de la sûreté nucléaire en France.

Plusieurs étapes sont en effet encore attendues avant que le réacteur puisse livrer ses premiers électrons, attendus au cours de l'été.

7 commentaires

  • 16 mai 18:22

    On réalise des bâtiments à énergie + (Elithis) qui produisent au moins 10% de plus qu'ils ne consomment avec solaire et stockage. Quel intérêt d'avoir un coûteux et risqué EPR centralisé quand de plus en plus de bâtiments, quartiers peuvent être autonomes. La géothermie EGS et AGS disponible quasiment partout traite le problème de l'intermittence en plus des gaz renouvelables. Les réseaux de chaleur/froid ont les coûts les plus bas (CEA). Le nucléaire est dépassé


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