Emmanuel Grégoire à Paris le 5 novembre 2025 ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )
Le socialiste Emmanuel Grégoire, nouvelle tête de liste à gauche (hors LFI) dans la course à la mairie de Paris, souhaite proposer un projet de "Paris populaire" orienté "vers les plus fragiles", a-t-il déclaré jeudi aux côtés de ses alliés écologistes et communistes.
"Le projet que nous allons proposer aux Parisiennes et aux Parisiens, c'est le projet d'une ville qui soit populaire. Une ville qui protège sa mixité sociale, qui protège son histoire, qui sait que de la différence naît la richesse", a-t-il déclaré devant le restaurant étudiant solidaire La Cop1ne, dans le 14e arrondissement, dirigé par les Ecologistes.
"Paris, c'est une ville merveilleuse, mais quand on est privé d'argent, c'est une ville qui peut être dure", a-t-il ajouté, plaidant également pour une "ville vivante" au travers de ses quartiers et "fière" de ses valeurs.
L'ex-premier adjoint effectuait son premier déplacement de campagne au lendemain de l'annonce d'une alliance historique à gauche au premier tour des municipales à Paris.
Il était accompagné de l'écologiste David Belliard et du communiste Ian Brossat, qui se sont tous deux désistés en sa faveur, ainsi que de Théa Fourdrinier, de Place publique, le parti de Raphaël Glucksmann.
Les discussions sont en cours pour intégrer des membres du mouvement L'Après, auquel appartient Danielle Simonnet (ex-LFI).
Interrogé sur une éventuelle alliance avec la candidate LFI Sophia Chikirou au second tour, Emmanuel Grégoire a une nouvelle fois écarté l'hypothèse.
"Ça va se jouer entre Rachida Dati et nous, il n'y a pas d'autre possibilité", a-t-il déclaré, réfutant l'idée que Sophia Chikirou puisse être en position de se maintenir au second tour avec un score de plus de 10%.
"Notre responsabilité est immense (...) face à un risque de droite populiste qui est très très grand pour notre ville", a plaidé David Belliard, regrettant un "recul sur l'écologie, la justice sociale, le féminisme, l'antiracisme".
"Soit notre ville se met du côté de l'égoïsme social, ce serait le cas si Dati devait gagner les élections, soit nous avançons du côté de la justice sociale, du progrès social, de l'écologie", a déclaré de son côté Ian Brossat.

0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer