La colère gronde à Marseille. Désormais placée en « zone d'alerte maximale », la métropole Aix-Marseille-Provence devra, à partir du samedi 26 septembre, contraindre tous les bars et restaurants à une fermeture totale pendant au moins deux semaines.
Une décision radicale qui a provoqué une véritable fronde chez les élus locaux : le président de la région Paca a ainsi annoncé le dépôt d'un « recours en référé-liberté contre l'arrêté préfectoral » et une manifestation s'est tenue ce vendredi 25 au matin devant le tribunal de commerce de Marseille. Sur BFM TV, la deuxième adjointe à la mairie de Marseille Samia Ghali a, elle, ouvertement soutenu les velléités de désobéissance de certains restaurateurs.
« La police municipale a d'autres missions »
L'élue a d'abord contesté la plus forte circulation du virus dans les bars, que le Premier ministre Jean Castex estime « trois fois plus [forte] qu'ailleurs ». Avant d'avertir : « La police municipale ne verbalisera pas les restaurants et bars ouverts », malgré les restrictions. « La police municipale a d'autres missions », a justifié Samia Ghali. « Je préférerais que demain, la police soit là où elle doit être, là où on a des problèmes avec des rodéos sauvages […], les problèmes de cambriolage, les problèmes de stupéfiants, plutôt que d'aller verbaliser des commerçants qui essaient de gagner leur vie et faire marcher l'économie
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