Il y a toujours des paradoxes dans la vie de Marion Maréchal. À commencer par le décalage entre la frénésie de sa vie médiatique, et la normalité de son quotidien. En cette fin d'après-midi du mois de mai, elle arrive seule au Train bleu, la majestueuse brasserie de la gare de Lyon où Le Point lui a donné rendez-vous. Elle porte des lunettes de vue, tire une petite valise, et parle vite, après avoir commandé un café crème. Dans une heure, elle montera dans un TGV pour Lyon où elle a fondé une école, l'Issep, qui sera inaugurée à la fin du mois de juin.
Commençons par la suite : l'ancienne députée du Vaucluse ne compte pas se contenter du titre de directrice de l'Issep. Cette école, elle va s'y consacrer à plein temps jusqu'à la fin de l'année civile, mais la jeune femme de 28 ans, qui estime que sa « frustration » de ne pas avoir terminé ses études de droit à cause de la politique « a joué » dans son choix de se lancer dans l'enseignement, espère bien pouvoir exercer d'autres activités par la suite. Elle a pour cela monté une société au nom en forme de jeu de mots politique : « Idées'O » ? le « O », explique-t-elle, renvoie à la première lettre du prénom de sa fille, Olympe. « Je pourrais participer à des levées de fonds, faire de l'accompagnement de projet, travailler sur des missions de relations publiques, ou même, sait-on jamais, intégrer une entreprise », détaille Marion Maréchal. Elle...
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