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Les USA satisfaits de la réponse du Liban à leur proposition de désarmement du Hezbollah
information fournie par Reuters 07/07/2025 à 15:08

(Actualisé avec citations de Barrack, détails)

L'émissaire américain Thomas Barrack a déclaré lundi être "incroyablement satisfait" de la réponse du gouvernement libanais à une proposition des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah.

L'envoyé de Donald Trump était à Beyrouth pour rencontrer des responsables libanais et discuter du désarmement du groupe paramilitaire libanais.

"Ce que le gouvernement nous a donné est quelque chose de spectaculaire en très peu de temps. Je suis incroyablement satisfait de la réponse", a déclaré Thomas Barrack à la presse après avoir rencontré le président libanais Joseph Aoun.

Il n'a pas donné plus de détails sur la réponse du gouvernement libanais à la proposition.

Le 19 juin, Thomas Barrack a remis aux autorités libanaises une proposition prévoyant le désarmement du Hezbollah dans un délai de quatre mois en échange du retrait des troupes israéliennes du sud du Liban et de l'arrêt des frappes israélienne.

Thomas Barrack, conseiller de longue date du président américain Donald Trump, est également ambassadeur des États-Unis en Turquie et envoyé spécial pour la Syrie.

La présidence libanaise a remis à Thomas Barrack une réponse de sept pages.

Le Hezbollah, fragilisé par l'offensive israélienne, envisage selon des sources de réduire son arsenal, sans pour autant se désarmer complètement.

Le chef du groupe a déclaré dimanche dans un discours télévisé que le Hezbollah avait besoin d'armes pour défendre le Liban contre Israël.

En réponse à la proposition américaine, le Hezbollah devait faire part de ses réactions à son allié chiite, le président de la Chambre des députés Nabih Berri, afin qu'il les intègre dans une contre-proposition.

Deux sources au fait des délibérations ont précisé que le Hezbollah avait informé Nabih Berri qu'il ne discuterait pas d'une remise d'armes supplémentaire avant que les troupes israéliennes ne quittent complètement le Liban et qu'elles cessent de bombarder ses membres.

Le Hezbollah a déjà cédé à l'armée libanaise un certain nombre de dépôts d'armes dans le sud du Liban, conformément à la trêve négociée par les États-Unis en novembre 2024.

FRAPPES

Dans les heures qui ont précédé la visite de Thomas Barrack au Liban, Israël a mené une vague de frappes aériennes sur le sud et l'est du Liban, ainsi qu'un assaut terrestre transfrontalier sur un village frontalier libanais. Cette opération a été perçue par les fonctionnaires et les diplomates libanais comme une tentative d'accroître la pression sur le Hezbollah.

Thomas Barrack a estimé que "les israéliens ne voulaient pas de guerre avec le Liban".

"Les deux pays essaient de donner la même chose - la notion d'un accord de retrait, de la cessation des hostilités et d'un chemin vers la paix", a-t-il déclaré.

Au sujet du Hezbollah, il estime que le groupe a besoin d'être rassuré quant à son avenir au Liban en tant que parti politique majeur.

Les changements régionaux constituent une opportunité pour le Liban, a-t-il déclaré, notant que le gouvernement intérimaire syrien ouvre désormais le dialogue avec Israël.

"Le dialogue a commencé entre la Syrie et Israël, tout comme le dialogue doit être réinventé par le Liban", a-t-il déclaré. "Si vous ne voulez pas de changement, ce n'est pas un problème. Le reste de la région avance à la vitesse du son et vous serez laissés pour compte."

A lire également :

ÉCLAIRAGE-Sous pression, le Hezbollah envisage de réduire son arsenal (Full story).

(Rédigé par Maya Gebeily, version française Etienne Breban, édité par Sophie Louet et Kate Entringer)

1 commentaire

  • 07 juillet 15:43

    Quel mariolle la trompette !


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