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Les SCPI sont-elles menacées par la crise sanitaire ?
information fournie par Le Revenu 11/10/2020 à 11:04

La composante majeure des SCPI, l'immobilier de bureaux, résiste plutôt bien, pour le moment, à la crise, malgré le recours accru au télétravail. (© Immorente)

La composante majeure des SCPI, l'immobilier de bureaux, résiste plutôt bien, pour le moment, à la crise, malgré le recours accru au télétravail. (© Immorente)

Le fort ralentissement de l'activité fait peser des risques sur l'immobilier professionnel. Mais commerces, bureaux, entrepôts et habitations ne sont pas logés à la même enseigne.

Du fait de la crise sanitaire et de ses conséquences économiques, le rendement moyen des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI ) est attendu en baisse cette année, à 4% après 4,4% en 2019.

Mais l'impact du choc provoqué par l’arrêt brutal de l’activité pendant le confinement devrait rester contenu pour le moment, au moins en 2020. Tout va dépendre de l'évolution de l'épidémie dans les prochains mois.

Baisse des acomptes

Les SCPI investissent essentielement dans de l’immobilier d’entreprise qu'elles gèrent et dont elles redistribuent les loyers à leurs souscripteurs. Elles acquièrent surtout des immeubles de bureaux , mais aussi des commerces, des entrepôts, voire des hôtels, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements spécialisés ou même des logements.

La détention des biens immobiliers est mutualisée, sans que l'épargnant qui achète des parts doive gérer lui-même les travaux, les sinistres et les relations avec les locataires. L’achat de parts de SCPI est accessible à partir de quelques centaines d’euros – un ticket d’entrée bien moins élevé que l’immobilier en direct.

Les SCPI ont collecté 3,4 milliards d'euros au premier semestre, en baisse de 20% par rapport à la même période l'an dernier. «Ce ralentissement est lié à l’impact du Covid-19, indique Frédéric Bôl, président de l’Association française des sociétés de placement

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