Il y a l'épuisement, l'angoisse lancinante, les acrobaties permanentes pour tenir un emploi du temps surchargé. Et la honte, toujours, de ne pas en faire assez. Le Dr Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique et de médecine sociale, s'est spécialisée dans l'accompagnement des aidants – ces quelque 11 millions de Français qui soutiennent un proche malade, âgé ou handicapé.
Dans Ma famille, mon job et moi *, elle prodigue ses conseils pour les aider à prendre soin d'eux, ainsi que pour évoquer au travail leur situation et les aménagements éventuels qu'elle requiert.
Santé : « Aujourd'hui, un aidant sur trois décède avant l'aidé »Le Point : Vous introduisez votre livre par la question de la culpabilité et de la honte des aidants. Pourquoi ?
Hélène Rossinot : Parce qu'elle est majeure ! Au fil des quelque huit années que j'ai passées à travailler sur ce sujet, j'ai vu émerger des solutions dont les premiers concernés ne s'emparaient pas. Des temps de répit, par exemple, pouvaient être proposés mais jamais pris. Quelque chose ne collait pas, donc. Et c'est en interrogeant les aidants que j'ai mesuré le poids de ce sentiment de culpabilité. Vous rencontrez des gens résolus à prendre soin d'eux, poussés même à le faire par la personne qu'ils aident, mais qui, au dernier moment,
... Source LePoint.fr
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