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Législatives : l'ex-ministre Dominique Voynet en bonne position pour retrouver l'Assemblée nationale
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/07/2024 à 16:27

L'ex-chef de file des Verts, déjà élue députée du Jura en 1997, avait occupé le ministère de l'Ecologie pendant la cohabitation Chirac-Jospin.

Dominique Voynet, à Montreuil, le 10 avril 2013 ( AFP /  )

Dominique Voynet, à Montreuil, le 10 avril 2013 ( AFP / )

L'ancienne ministre de l'Ecologie Dominique Voynet, candidate du Nouveau front populaire, se retrouve en position favorable dans le duel qui l'opposera dimanche au candidat du RN dans la 2e circonscription du Doubs, après l'annonce mardi 2 juillet du retrait du candidat de la majorité présidentielle. Elle avait déjà été élue députée, dans la 3e circonscription du Jura, lors des élection législatives de 1997.

Cetta fois, au premier tour, Dominique Voynet (EELV) est arrivée en tête avec 34,16% des voix devant le RN Eric Fusis (30,12%) et celui d'Ensemble Benoît Vuillemin (26,79%). Le candidat LR, qui ne s'est pas qualifié pour le second tour, a enregistré 7,52% des voix.

L'ancienne ministre de l'Ecologie de Lionel Jospin a "remercié" Benoît Vuillemin "de s'être retiré": "cette décision était difficile à prendre (...) son geste témoigne de son sens des responsabilités et symbolise la gravité de la situation".

"Sombres manoeuvres locales"

"Dans un contexte national périlleux, prenant acte des résultats du premier tour et face au risque d'avoir une majorité absolue de députés d'extrême droite à l'Assemblée nationale, j'ai pris la décision de retirer ma candidature et j'en appelle à la responsabilité des électeurs du camp républicain", a fait savoir dans un communqué Benoît Vuillemin, qui avait pris la suite du député sortant Renaissance Eric Alauzet.

"Empêché par de sombres manœuvres locales, je suis désolé de ne pas pouvoir vous offrir l'alternative républicaine que vous méritez", a ajouté le maire de Saône, fustigeant l'attitude du parti Les Républicains qui n'a pas appelé à voter pour lui en cas de maintien.

"Demain, ensemble pour la République, nous devrons – républicains et démocrates, de gauche comme de droite – construire une coalition qui permettra de faire avancer le pays sans tenir compte des intérêts partisans", estime-t-il

24 commentaires

  • 03 juillet 11:21

    cauchemardesque.....quel pays de fous !


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