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Le retrait d'Israël du sud du Liban prendra plus de 60 jours, selon le bureau Netanyahu
information fournie par Reuters 24/01/2025 à 17:15

Des voitures passent devant un bâtiment endommagé près de la Corniche, à Tyr

Des voitures passent devant un bâtiment endommagé près de la Corniche, à Tyr

Le retrait de l'armée israélienne du sud du Liban prendra plus de temps que les 60 jours prévus, le gouvernement israélien estimant que l'accord de cessez-le-feu conclu en novembre n'a pas encore été pleinement appliqué côté libanais, a déclaré vendredi le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

L'accord entré en vigueur le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah prévoit une période de transition de 60 jours au cours de laquelle les troupes israéliennes devront se retirer du Liban au fur et à mesure que l'armée libanaise se redéploie dans la région, le tout dans un délai de 60 jours qui doit théoriquement s'achever dimanche à 04h00 (02h00 GMT).

Les forces du Hezbollah sont appelées pour leur part à se retirer au nord du fleuve Litani, à une vingtaine de kilomètres de la frontière.

Le bureau de Benjamin Netanyahu a dit dans un communiqué que le retrait de l'armée israélienne était "subordonné au déploiement de l'armée libanaise dans le sud du Liban et à l'application complète et effective de l'accord, tandis que le Hezbollah se retire au-delà du Litani".

"Étant donné que l'accord de cessez-le-feu n'a pas encore été pleinement appliqué par l'État libanais, le processus de retrait progressif se poursuivra, en pleine coordination avec les États-Unis", précise le communiqué.

Ni le Liban ni la Maison blanche n'ont réagi dans l'immédiat.

Le texte ne précise pas combien de temps les forces israéliennes pourraient encore rester dans le sud du Liban, où l'armée dit continuer à saisir des armes du Hezbollah et à démanteler ses infrastructures.

Prié de commenter cette annonce, un responsable du Hezbollah a déclaré que le groupe chiite s'en tenait à sa déclaration diffusée la veille. Celle-ci soulignait que tout retard dans le retrait israélien constituerait une violation inacceptable de l'accord de cessez-le-feu et devrait inciter l'Etat libanais à agir "par tous les moyens et méthodes garantis par les lois internationales".

(Reportage Jana Choukeir à Dubaï et James Mackenzie à Jérusalem ; version française Diana Mandiá, édité par Sophie Louet)

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