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Le Monsieur Anticorruption du Qatar et son hôtel particulier
information fournie par Le Point 26/02/2018 à 13:23

Le 8 décembre dernier, sur la place du Palais des nations, une main argentée, de cinq à six mètres de haut, se tend, durant quelques dizaines de minutes seulement, vers le ciel gris de Genève. Cette ?uvre éphémère est démontée dès que le docteur Ali Bin Fetais Al-Marri, le procureur général du Qatar, a fini de distribuer une série de prix de lutte contre la corruption remis à des personnalités venues de Chine, des États-Unis, de Jordanie ou d'Italie. Ce jour-là, ce francophone de bientôt 53 ans, à la fine moustache, officie comme président du Rule of Law and Anti-Corruption Center (Rolacc), une structure chargée de lutter contre le fléau « de la corruption sous toutes ses formes ». Rolacc a établi une antenne à Genève en mars 2017, au Grand-Saconnex, une commune du canton de Genève. N'étant jamais mieux servi que par les siens, le secrétariat général est assuré par un autre membre de la famille, Abdulmehsen Hamad Fetais, 32 ans, toujours étudiant à la Sorbonne.

Pour l'occasion, l'ONU ne s'est pas contentée de prêter une salle à l'émirat gazier. Michael Moeller, le directeur général des Nations unies à Genève, François Longchamp, le président du conseil d'État genevois (le chef du gouvernement cantonal), et Rémy Pagani, le maire de la Cité de Calvin, participent, tout sourire, à la cérémonie. Doha sait se montrer généreuse. Elle vient juste de...

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