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La quasi-totalité des départements français a perdu des terres agricoles entre 2008 et 2018
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/10/2023 à 15:19

"L'étalement des villes et la transformation des sols agricoles en habitation, infrastructures ou zones commerciales constituent la raison principale" de la diminution des terres agricoles dans l'Hexagone, déplore l'Institut national de l'information géographique et forestière.

( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Si les surfaces agricoles recouvrent actuellement la moitié du territoire français, leur part tend à diminuer au profit d'une urbanisation toujours plus importante, déplore l'Institut national de l'information géographique et forestière. "La quasi-totalité des départements (français) a perdu des terres agricoles entre 2008 et 2018, à un rythme moyen de 0,2 % par an" , alerte jeudi 5 octobre l'IGN dans l'édition 2023 de son Atlas annuel des cartes de l'anthropocène.

"L'étalement des villes et la transformation des sols agricoles en habitation, infrastructures ou zones commerciales en constituent la raison principale" de cette diminution des terres agricoles. En effet, le taux d'urbanisation est passé de 53 % en 1936 à 81 % en 2020 , avec "un pic dans les années 1970". "Depuis 1981, les terres artificialisées sont passées de trois à cinq millions d'hectares (+70 %), une croissance supérieure à celle de la population (+19 %)", alerte l'IGN, selon lequel cette urbanisation entraîne des effets "sur la capacité des sols à absorber l'eau et des conséquences sur la biodiversité" .

Or, selon l'IGN, le dérèglement climatique appelle à une adaptation des territoires. "La raréfaction de l'eau douce, la propagation des incendies et l'intensification des épisodes de pluie extrême demandent une réorganisation des espaces", martèle-t-il. "Le sol est une ressource limitée" , rappelle le directeur général de l'IGN Sébastien Soriano.

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu salue la publication de cette étude, et reconnaît dans un édito, que les "défis climatiques nécessitent de repenser nos usages des sols". "En matière d'atténuation de nos émissions, comme d'adaptation de nos sociétés aux conséquences pour partie inéluctables du réchauffement climatique, l'usage de nos sols doit changer en profondeur", ajoute-t-il.

10 commentaires

  • 05 octobre 20:08

    wwolf1 non pas logique du tout parce que les petites fermes ont été rachetées par les grosses. La surface agricole, elle , elle est toujours là sauf si au lieu de l'agriculture on y met des maisons.


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