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La défaillance des fournisseurs, risque n°1 en 2025, selon les départements achats
information fournie par Boursorama avec AFP 15/01/2025 à 11:53

Les directions achats des entreprises redoutent en premier lieu des défaillances de fournisseurs pour 2025, révèle mardi une étude, qui souligne "un risque d'effet-domino fort", la chute de fournisseurs pouvant entraîner celle de leur clients s'ils ne peuvent plus produire.

( AFP / FREDERICK FLORIN )

( AFP / FREDERICK FLORIN )

Ainsi, 65% des directions achats considèrent ce risque comme majeur en 2025, selon la 16ème étude annuelle d'AgileBuyer et du Conseil national des achats (CNA).

"Les directions achats doivent en permanence adapter leurs pratiques, dans un environnement en mouvement constant", observe Olivier Wajnsztok, directeur associé d'AgileBuyer.

Les défaillances ont en effet fortement grimpé après la pandémie de Covid, durant laquelle elles étaient au contraire en faible nombre grâce aux aides de l'Etat.

En 2024, quelque 66.000 entreprises ont fait défaut, dont beaucoup de PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI), selon une autre étude, publiée la semaine dernière par BPCE L'Observatoire.

Les craintes de défaillances de fournisseurs sont particulièrement élevées dans l'industrie lourde (88%), l'automobile (84%) ou le BTP (78%), faibles en revanche dans l'hôtellerie-restauration (28%) ou les services (18%).

Citées comme risque par 42% des 865 répondants, les cyber-attaques auraient connu "une recrudescence phénoménale" l'an dernier : 86% des entreprises sondées ont été connu des attaques de style rançongiciel en 2024 contre 53% en 2023.

Elles sont évoquées comme risque par 68% des entreprises du secteur de l'informatique-télécoms, contre 7% dans l'énergie-environnement ou 8% dans l'industrie lourde.

Par ailleurs, 60% des directions d'achats pensent faire face à des situations d'entente illicite de type cartel entre leurs fournisseurs, contre 56% l'an dernier, un "poison silencieux" car la situation de cartel est difficile à prouver.

Concernant les droits humains, 61% des départements achats ne pratiquent pas d’audits externes sur les sites de leurs fournisseurs critiques, pour débusquer des cas de travail d'enfants ou des conditions de travail dangereuses, et 12% ignorent même si leur entreprise le fait.

Mais 27% pratiquent ces audits. Les entreprises de mode sont 82% à s'y plier, celles de textile 78%. Les banquiers et assureurs, moins concernés, sont 12%.

La baisse de l'inflation se ressent : seuls 18% des sondés évoquent des fournisseurs pratiquant "l'inflation opportuniste" en 2024, c'est-à-dire tirant prétexte de l'inflation générale pour augmenter leurs prix. Ils étaient 74% en 2023 et 81% en 2022.

57% des directions achats considèrent enfin que les enjeux de responsabilité sociétale (RSE) sont synonymes de demandes de hausses des coûts par les fournisseurs.

1 commentaire

  • 15 janvier 12:25

    Logique, moins de profits à se partager avec 90% pour les bigs, qui ne savant pas réduire leurs emplois factices.
    La purge sera violente.


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