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La CGT énergie menace de "s'occuper" des élus favorables à la réforme des retraites
information fournie par Boursorama avec Media Services 16/01/2023 à 15:19

Le syndicat, qui appelle à la grève reconductible à partir du 19 janvier, envisage des coupures ciblées. Ils menacent aussi de peser sur l'économie des entreprises, et laissent planer le spectre du ralentissement de la production d'électricité.

La CGT énergie menace de "s'occuper" des élus favorables à la réforme des retraites (photo d'illustration).  ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

La CGT énergie menace de "s'occuper" des élus favorables à la réforme des retraites (photo d'illustration). ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

"On va aller voir ceux qui veulent la réforme, qui la soutiennent, ceux-là on va s’occuper d’eux" , a averti le secrétaire général de la Fédération CGT des mines et de l'énergie (FNME- CGT), Sébastien Menesplier, lundi 16 janvier, lors d'une rencontre avec des journalistes au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis). "On va aller les voir dans leurs permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d’aventure ils ne comprennent pas le monde du travail, on les ciblera dans les coupures qu’on saura organiser" . "On sera vigilant pour ne pas avoir de dommages collatéraux, l'objectif n'est pas de se mettre à dos les usagers", a-t-il précisé.

La CGT Mines-Energie a présenté vendredi un "plan de bataille" pour obtenir le "retrait pur et simple" du projet du gouvernement, qui prévoit de repousser l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Ce plan prévoit une "reprise en main de l'outil de travail sous toutes ses formes" : "rétablissements électricité et gaz aux plus précaires, énergies gratuites, coupures ciblées, baisses de production"... Le syndicat appelle à la grève reconductible à partir du 19 janvier, avec pour ambition de "vraiment désorganiser le travail ou peser sur l'économie" des entreprises , prévient Sébastien Menesplier.

Coordination avec les dockers, les cheminots...

La mobilisation pourrait aussi avoir un impact sur le redémarrage de certains réacteurs nucléaires. "S’il y a des grèves il n’y aura pas de redémarrage de réacteurs. S’il n’y a pas de redémarrage de réacteurs, il y aura peut être un manque de capacités de production. (…) On assumera pleinement comme on l’a fait cet automne. Et on attendra qu’on vienne nous chercher", assure-t-il encore.

La CGT Mines-Energie veut coordonner ses efforts avec d'autres fédérations. D'ailleurs, une réunion a eu lieu la semaine dernière, avec la CGT des Ports et Docks, la FNIC (Chimie) et les cheminots. Une nouvelle réunion est prévue ce mercredi. De leur côté, les syndicats CGT de la branche pétrole ont annoncé la semaine dernière plusieurs jours de grève, avec un arrêt de travail de 24 heures le 19 janvier, de 48 heures le 26 et de 72 heures à partir du 6 février. Une démarche qui "intéresse" la CGT Mines-Energie.

67 commentaires

  • 17 janvier 10:24

    Vous souvenez-vous des manifestations contre la loi Travail ? Les syndicalistes en grève, donc hors de contrôle hiérarchique se permettaient de manipuler les réacteurs nucléaires. J'ai écrit à ASN, qui m'a répondu que la sécurité des centrales c'est le problème du ministère de l'Intérieur. Logique française.


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