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L'usine des vélos Gitane et Peugeot va fabriquer les marques Cowboy et Lejeune
information fournie par Boursorama avec AFP 22/11/2024 à 18:06

(illustration) ( AFP / JOEL SAGET )

(illustration) ( AFP / JOEL SAGET )

L'usine Cycleurope de Romilly-sur-Seine (Aube), qui fabrique les vélos Peugeot et Gitane, va se relancer en y ajoutant les marques Cowboy et Lejeune, a annoncé son repreneur Rebirth.

Le groupe Rebirth, spécialiste du vélo électrique qui a notamment relancé les marques Solex et Matra, a repris fin septembre cette usine de vélos située à 100 kilomètres au sud-est de Paris, où travaillent cent salariés en CDI.

Si la grande usine est vieillissante et sous-utilisée, "c'est resté un fleuron. On ne pouvait pas imaginer qu'on arrête une entreprise comme celle-là", a déclaré le PDG de Rebirth Grégory Trebaol lors d'une conférence de presse.

Cycleurope France était étranglé par les dettes et la crise actuelle du marché du vélo.

En reprenant et en renommant l'entreprise, qui s'appelle désormais Re-Cycles France, Rebirth ajoute une deuxième usine de 36.000 mètres carrés à son premier petit site de Saint-Lô (Manche).

Le réseau de magasins Vélo & Oxygen, qui compte une centaine de revendeurs, rejoint aussi son portefeuille, ainsi que la marque historique Gitane.

Le site de Romilly va être modernisé début 2025, avec notamment l'arrivée d'une ligne de montage de roues, a indiqué M. Trébaol vendredi.

Rebirth compte accélérer la production à Romilly en y fabriquant sa marque Lejeune, mais aussi des vélos connectés de la marque belge Cowboy à raison de 14.000 à 18.000 vélos par an.

Le site de Romilly produit aussi des vélos pour La Poste, ainsi que les vélos Peugeot Cycles via une licence avec Stellantis. Cette licence expire fin 2025, elle pourrait être prolongée en décembre avec un focus sur l'exportation hors de France, a indiqué M. Trébaol, mais rien n'a encore été signé, a indiqué Stellantis.

La vieille usine laissera ensuite la place, dès 2027, à une nouvelle usine de 25.000 mètres carrés construite à côté.

Grégory Trébaol veut faire de son groupe la "vitrine du vélo français" et "avoir une certaine résistance face à d'autres marques européennes", a-t-il indiqué, alors que la production de vélos en France commence à se réorganiser après des décennies de délocalisations.

L'entrepreneur, qui vise à produire à terme 200.000 à 250.000 vélos par an (contre 645.000 produits au total en France en 2023), veut aussi "essayer de consolider autour de ces usines un réseau de fournisseurs" pour rapatrier la fabrication de pièces, fabriquées en majorité en Asie.

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