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L’indemnité carburant devrait être calculée "sur le nombre de kilomètres", estime le Medef
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/12/2022 à 14:12

Le président du MEDEF Geoffroy Roux de Bezieux, à l'époque de sa vice-présidence le 4 décembre 2014. ( AFP / ERIC PIERMONT )

Le président du MEDEF Geoffroy Roux de Bezieux, à l'époque de sa vice-présidence le 4 décembre 2014. ( AFP / ERIC PIERMONT )

À l'occasion des dernières annonces du gouvernement sur l'indemnité carburant, le Medef déplore l'uniformisation de cette aide à 100 euros, et affirme qu'elle aurait dû être calculée en fonction du nombre de kilomètres parcouru par chaque bénéficiaire.

La ristourne sur le carburant sera remplacée début janvier par une indemnité de cent euros réservée aux 10 millions de travailleurs les plus modestes, a annoncé mercredi 7 décembre la Première ministre Elisabeth Borne. Une annonce qui n'a pas manqué de faire réagir, le Medef regrettant notamment que cette nouvelle aide ne soit pas calculée sur le nombre de kilomètres.

"100 euros par an, c'est mieux que rien", a commenté le patron de l'organisation patronale Geoffroy Roux de Bézieux sur RMC jeudi 8 décembre, reconnaissant que l'État ne pouvait pas non plus "ouvrir le portefeuille tout le temps".

"Mauvais ciblage"

"Ce qui est dommage, c'est que ça ne soit pas ciblé sur le nombre de kilomètres", a-t-il toutefois relevé, déplorant un "mauvais ciblage".

Il a attiré l'attention sur le kilométrage moyen des travailleurs provinciaux, qui s'élèvent à 27 kilomètres par jour. "Nous avons encore 78% des Français qui prennent leur voiture pour aller travailler. À Paris, ce n'est évidemment pas le cas, mais quand vous êtes en province, c'est souvent la seule solution", a-t-il souligné.

"Quand on est au SMIC, ou juste au-dessus, il y a un coût d'aller travailler", a-t-il lancé.

Le patron des patrons s'est toutefois montré compréhensif à l'encontre du gouvernement et du ministre de l'Économie, admettant qu'un tel ciblage aurait été plus long à mettre en place : "J'ai entendu ce qu'a dit Bruno Le Maire, je comprends qu'il essaye d'arbitrer entre complexité et ciblage", a-t-il convenu.

12 commentaires

  • 08 décembre 17:09

    parait que les sans papiers vont pouvoir occuper les emplois libres sur la coté d azur ou des emplois de qq heures par semaine ... car ils auront les moyens de se payer des logements dans les zones touristiques et meme une voiture ... pour occuper des travails à mi temps ... c est super ...


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