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JO 2024 : la CGT "tire la sonnette d'alarme" auprès du gouvernement au sujet des conditions de travail
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/03/2024 à 12:32

Sophie Binet à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Sophie Binet à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Il faut "une réaction au plus haut niveau de l'Etat pour assurer les plus grandes chances de réussite des Jeux, dans le respect du droit des salariés", estime Sophie Binet dans un courrier adressé au Premier ministre Gabriel Attal et sa ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera, mardi 5 mars.

La CGT fait part de ses "fortes inquiétudes" au sujet des salariés qui seront touchés par l'organisation des Jeux olympiques de Paris cet été. Le syndicat "tire la sonnette d'alarme" et a demandé mardi 5 mars au Premier ministre qu'"une table ronde soit organisée rapidement". Alors que d'un côté les appels à une "trêve" sociale se multiplient pour l'événement sportif (26 juillet-11 août), à l'instar du président du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris Tony Estanguet, d'autres encouragent à la grève, comme la cheffe de file des députes LFI Mathilde Panot à la mi-février.

"Nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite. Ce sont la quasi-totalité des salariés franciliens qui vont être impactés plus ou moins directement, ainsi que de nombreux salariés des autres territoires d'accueil des JOP (Jeux olympiques et paralympiques), à commencer par Marseille et Lille", écrit Sophie Binet dans un courrier adressé au Premier ministre Gabriel Attal et sa ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera, dont l'AFP a obtenu une copie. Il faut "une réaction au plus haut niveau de l'Etat pour assurer les plus grandes chances de réussite des Jeux, dans le respect du droit des salariés", insiste la N.1 de la CGT.

Des négociations engagées dans différents secteurs

"S'il y a des remises en cause des droits des travailleurs, oui il y aura (des grèves)", avait estimé dimanche sur LCI Sophie Binet, en précisant que "ce n'est pas ce que nous souhaitons". Dans son courrier, elle demande au gouvernement "qu'une table ronde soit organisée rapidement" avec l'ensemble des partenaires sociaux. La leader de la centrale syndicale relève que "des inquiétudes fortes" émergent, notamment concernant le "champ d'application" du droit de déroger au repos hebdomadaire pendant près d'un mois. Elle estime par ailleurs que le télétravail et les congés "ne doivent pas être imposés aux salariés".

Relevant un "traitement particulier des policiers", Sophie Binet juge que "les critères et le montant des primes doivent être identiques dans toute la fonction publique dès lors que les contraintes sont équivalentes". Pour le personnel hospitalier, "le seul recours à des heures supplémentaires serait insuffisant et trop dangereux pour les personnels" estime la CGT qui demande "un plan de recrutement immédiat". Des négociations ont été engagées dans différents secteurs. Ainsi, policiers et gendarmes ont obtenu dès fin janvier des primes allant jusqu'à 1.900 euros, mais dans d'autres secteurs les discussions démarrent tout juste, voire sont quasi-inexistantes, ont rapporté plusieurs sources syndicales.

2 commentaires

  • 06 mars 14:11

    Si on l’écoute, les fonctionnaires resteront en télétravail et toucheront aussi les primes.
    Ça c’est pour les fonctionnaires. Il vaudrait mieux qu’ils se mettent en congé sans solde et personne n’y verrait rien,
    Il n’y en a que pour les fonctionnaires et le sncf bien sûr…


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