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Interconnexion électrique entre la France et le Royaume-Uni : l'État bloque le projet contesté
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/10/2025 à 18:06

Le projet, estimé à 1,4 milliard d'euros, consiste en la création d'une interconnexion sous-marine d'une capacité de 2.000 mégawatts (MW) reliant les réseaux électriques de la France et de l'Angleterre.

Les falaises de Douvres. (illustration) ( AFP / BEN STANSALL )

Les falaises de Douvres. (illustration) ( AFP / BEN STANSALL )

La préfecture de Seine-Maritime a annoncé mercredi 8 octobre qu'elle avait refusé d'accorder une concession d'utilisation du domaine public maritime à l'entreprise britannique Aquind. Cette dernière portait un projet d'interconnexion électrique transmanche entre la France et la Grande-Bretagne, qui avait pourtant déjà reçu de premiers avis favorables.

"Le préfet de la Seine-Maritime a notifié à Aquind l'impossibilité d'accorder une concession d'utilisation du domaine public maritime ", a annoncé mercredi la préfecture dans un communiqué de presse.

Développé par la société britannique Aquind, le projet, estimé à 1,4 milliard d'euros, consiste en la création d'une interconnexion sous-marine d'une capacité de 2.000 mégawatts (MW) reliant les réseaux électriques de la France et de l'Angleterre.

Le projet n'est pas remis en cause

Le 17 juillet, un arrêté préfectoral avait pourtant constaté "la conformité du projet aux dispositions du Code de l'environnement et a délivré en conséquence une autorisation environnementale". Mais cet arrêté ne permettait pas de lancer le projet, car "d'autres autorisations restaient nécessaires", rappelle la préfecture.

Parmi ces autorisations figurait l'utilisation du domaine public maritime, "qui se base sur la reconnaissance de son caractère d'intérêt général", relevant d'une décision de niveau national. Cette dernière n'a pas été validée, a donc annoncé la préfecture mercredi.

Dans un communiqué, Martin Dubourg, directeur France d'Aquid, s'est dit "surpris" de cette décision "compte tenu des besoins croissants d'interconnexion identifiés au niveau européen, particulièrement entre la France et la Grande-Bretagne, et des politiques mises en œuvre à cet égard".

Cette décision "représente un aléa pour le projet, sans pour autant remettre en cause sa pertinence ni sa réalisation à terme", a-t-il ajouté.

7 commentaires

  • 19:34

    On n'aura jamais trop d'électricité, il suffit de miner des bitcoin avec le surplus, et cela rapporte.


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