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Inflation : les plus riches mieux préservés en 2022 grâce à l'augmentation de leur niveau de vie
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/11/2023 à 15:19

Selon le dernier rapport de l'Insee, dans l'agglomération de Paris, les 10% des plus aisés ont vu la hausse de leurs dépenses liées à l'inflation plus que compensée par l’augmentation de leur niveau de vie.

Grâce aux mesures mises en place par le gouvernement, la hausse des prix à été "compensée à 90% par la hausse du niveau de vie" en 2022. Mais cette part varie selon le niveau de vie ou selon le lieu de vie. ( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

Grâce aux mesures mises en place par le gouvernement, la hausse des prix à été "compensée à 90% par la hausse du niveau de vie" en 2022. Mais cette part varie selon le niveau de vie ou selon le lieu de vie. ( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

Avec une inflation à 5,3% en moyenne en 2022, le coût de la vie est devenue une préoccupation majeure des Français. Mais malgré cette "hausse inédite depuis le milieu des années 1980", le pouvoir d'achat des ménages n'a reculé que légèrement, à -0.4%, souligne l'Insee dans sa dernière édition de la "France, portrait social", publiée cette semaine, qui note néanmoins des disparités, puisque l'inflation a "systématiquement" pesé de manière plus forte sur les personnes les plus modestes.

À comportement de consommation inchangé, l'inflation a représenté en moyenne une perte de 1.320 euros par personne en 2022 , constate l'Institut national de la statistique, s'échelonnant en moyenne de 780 euros pour les 10% les plus modestes à 2.250 euros pour les 10% les plus aisés.

"Près de 60% de la hausse des dépenses provient de l'alimentation, du chauffage, de l’électricité et des carburants", note l'Insee, qui soulève de premières disparités. Ainsi, pour les 10% les plus modestes, la hausse des dépenses de chauffage et d’électricité représente -1,9% rapportés à leur niveau de vie, -1,0% pour les carburants et -1,6% pour l’alimentation, contre respectivement -0,8%, -0,4% et -0,6% pour les 10% les plus aisés.

Dans un tel contexte, l'exécutif a mis en place différentes mesures pour limiter la casse, dont certaines spécifiquement anti-inflation, de la suppression de la redevance audiovisuelle, des hausses de salaires ou des revenus du patrimoine (loyer, intérêts, plus-values diverses...). Résultat : l a hausse des prix à été "compensée à 90% par la hausse du niveau de vie" l'an dernier.

Mais cette part varie selon le niveau de vie ou selon le lieu de vie.

Les plus modestes ont le plus bénéficié des mesures sociales et fiscales, qui ont permis aux 30% des personnes les moins aisées de compenser en moyenne plus de 40% de la perte liée à l'inflation. Les hausses de salaires et de revenus du patrimoine ont amorti pour leur part près de 85% du choc pour les 10% les plus aisés.

Par ailleurs, un peu moins de 85% des frais supplémentaires liés à l'inflation ont été couverts en moyenne par la hausse du niveau de vie pour les habitants des communes "hors unité urbaine" (commune d'au moins 2.000 habitants), 90% pour ceux des communes de plus de 200.000 habitants et 100% pour ceux de l'agglomération parisienne.

Et ces écarts s'accentuent quand les effets se conjuguent. Ainsi, dans les communes hors unité urbaine, seules 75% des dépenses nouvelles ont été compensées pour les 20% les plus modestes, alors que dans l'agglomération de Paris, les 10% les plus aisés ont vu la hausse plus que compensée en moyenne, autour de 120%.

6 commentaires

  • 26 novembre 08:11

    Ils ont suivit les cours de l'ENA...!


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