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IA: le patron de Google Deepmind déplore l'absence de coopération internationale
information fournie par Boursorama avec AFP 02/06/2025 à 20:46

( AFP / JONATHAN NACKSTRAND )

( AFP / JONATHAN NACKSTRAND )

Le pionnier de l'intelligence artificielle et directeur de Google Deepmind, Demis Hassabis, a regretté lundi l'absence de coopération internationale dans la régulation de l'IA, un objectif qu'il juge "difficile" à atteindre "dans le contexte géopolitique actuel".

"La chose la plus importante, c’est qu’il faut une coopération internationale. Parce que cette technologie traverse toutes les frontières. Elle sera appliquée dans tous les pays", a-t-il déclaré lors d'une intervention au festival South by Southwest (SXSW) de Londres, évoquant notamment l'intelligence artificielle générale (AGI) --désignant une IA aussi intelligente que des humains.

"De nombreux pays participent à la recherche, à la construction de centres de données ou à l’hébergement de ces technologies. Donc, pour que cela ait un sens, il faut une certaine forme de coopération ou de collaboration internationale. Et malheureusement, cela semble assez difficile dans le contexte géopolitique actuel", a ajouté le patron de Google Deepmind, le laboratoire d'IA du géant californien.

Au moment où l'IA s’impose dans tous les secteurs, ses usages soulèvent des questions éthiques majeures, entre désinformation, impact sur l'emploi ou encore perte de contrôle technologique, sans que les Etats parviennent à s'entendre en matière de régulation, notamment en raison des enjeux commerciaux.

Lors du sommet de Paris sur l'intelligence artificielle en février, 58 pays, dont la Chine, la France et l'Inde (les co-organisateurs), ainsi que l'Union européenne et la Commission de l'Union africaine, s'étaient prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l'IA, appelant à éviter "une concentration du marché" afin que cette technologie soit plus accessible.

Mais les Etats-Unis avaient appelé à limiter la régulation pour "ne pas tuer une industrie en plein essor", qu'ils dominent, et avaient refuser de signer l'appel sur une IA "ouverte", "inclusive" et "éthique" --tout comme le Royaume-Uni.

M. Hassabis a plaidé lundi pour la mise en place d'"une régulation intelligente, adaptable. Parce que nous ne savons pas encore où cette technologie va réellement nous mener ni quels seront, au final, les problèmes."

1 commentaire

  • 03 juin 06:50

    Qu'il commence par balayer devant sa porte...


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