La piste d'une augmentation des impôts agite la classe politique. Face à la situation budgétaire de la France que Michel Barnier juge « extrêmement grave », le Premier ministre a évoqué l'hypothèse d'une hausse des prélèvements. Une idée rejetée catégoriquement par Gérald Darmanin, notamment, qui refuse d'entrer dans un gouvernement ou de le soutenir s'il augmentait les impôts. En parallèle, le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal a réclamé un rendez-vous urgent avec son successeur à Matignon.
Cette hypothèse de taxer les entreprises profitables et les plus riches n'a pas été confirmée par Michel Barnier, dont l'entourage préfère parler de « plus grande justice fiscale ». Pour le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, c'est une option à envisager. Auprès du Parisien , il affirme qu'en plus de la réduction des dépenses, il faut « lever le tabou sur les hausses d'impôts, sans toucher si possible les classes moyennes ni les PME » pour réduire le déficit public, dont le dérapage pour 2024 est plus grave que prévu.
L'insoluble problème budgétaire de la France « Dans la justice fiscale, un effort exceptionnel et raisonnable sur certaines grandes entreprises et certains gros contribuables ne doit pas être exclu, tant qu'on n'est pas revenu sous 3 % de déficit », assure-t-il au quotidien.
« Un effort exceptionnel et raisonnable »Selon
... Source LePoint.fr
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