Les forces ukrainiennes ont dénoncé des "fausses informations" et assuré avoir le contrôle du petit village de Datchnoïe.

Des militaires ukrainiens dans la région de Dnipropetrovsk, en Ukraine, le 14 juin 2025. ( AFP / FLORENT VERGNES )
L'armée russe a assuré lundi 7 juillet avoir pris pied pour la première fois dans une nouvelle région administrative ukrainienne, avec la prise d'une petite localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est du pays.
"La localité de Datchnoïe, dans la région de Dnipropetrovsk, a été libérée", a annoncé dans un communiqué l'armée russe, montrant dans une vidéo ce qu'elle présente être comme des soldats russes dans ce petit village.
Plus tôt lundi, l'état-major de l'armée ukrainienne avait, pour sa part, assuré que ses hommes avaient "repoussé" la veille des assauts russes "dans les environs" de Datchnoïe, située à environ 70 kilomètres à l'ouest de la grande ville de Donetsk, sous contrôle russe. Dimanche, une unité ukrainienne combattant dans le secteur avait de son côté affirmé toujours "contrôler" Datchnoïe.
Ces soldats ukrainiens avaient dénoncé les "fausses informations" venant de Moscou sur une avancée dans cette zone et publié une vidéo montrant, d'après eux, le drapeau de leur brigade flotter au-dessus d'un bâtiment à Datchnoïe. "Nous sommes là, et nous sommes prêts à nous battre jusqu'au bout ! Nous ne céderons pas un seul mètre de notre territoire sans nous battre", avait également indiqué cette unité dans ce communiqué.
Nouveau revers symbolique pour Kiev
L'entrée des forces russes dans cette région ukrainienne marquerait un nouveau revers symbolique pour des forces ukrainiennes, en difficulté sur le front faute d'hommes et d'armements.
Au-delà de cet aspect-là, l'avancée russe aurait également une valeur stratégique sur le terrain, en pleines discussions diplomatiques poussives en vue d'un règlement du conflit.
Le président russe Vladimir Poutine maintient ses demandes maximalistes (en premier lieu que Kiev lui cède les territoires ukrainiens annexés par Moscou et que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan). Des conditions inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux.
Avant l'assaut à grande échelle des forces russes en février 2022, quelque trois millions de personnes vivaient dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, dont environ un million dans la capitale régionale, Dnipro, qui est régulièrement la cible de frappes meurtrières russes de drones et de missiles.
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