Kiev occupe plusieurs centaines de kilomètres carrés de territoire russe, entraînant l'évacuation de quelque 150.000 civils.

Des déplacés dans la région de Koursk, en Russie, le 29 août 2024. ( AFP / TATYANA MAKEYEVA )
Alors que les soldats ukrainiens ont pénétré depuis début août sur le territoire russe, le gouverneur par intérim de la région russe de Koursk a ordonné lundi 16 septembre l'évacuation des habitants de villages situés à moins de 15 kilomètres de l'Ukraine pour des raisons de "sécurité".
"Sur la base d'informations opérationnelles, afin d'assurer la sécurité, l'état-major régional a décidé de l'évacuation obligatoire des localités des districts de Rylsky et Khomoutovsky se situant dans une zone jusqu'à 15 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine", a écrit Alexeï Smirnov sur Telegram. Il a appelé les résidents à "comprendre la situation actuelle" et à "suivre les recommandations" des autorités.
Déjà 150.000 civils évacués
L'Ukraine a lancé le 6 août une attaque surprise dans la région russe de Koursk, prenant Moscou de court et s'emparant de plusieurs centaines de kilomètres carrés et de dizaines de localité. Cela a entraîné l'évacuation d'environ 150.000 civils, selon la Russie.
L'armée russe a annoncé jeudi avoir repris du terrain face aux forces de Kiev en lançant une contre-offensive dans la région. Lundi, elle a encore revendiqué la reprise de deux petits villages, ceux d'Ouspenovka et Borki, signe de cette poussée.
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a par ailleurs invité lundi l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à visiter la partie de la région russe de Koursk occupée par l'Ukraine, une "pure provocation" selon le Kremlin.
5 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer