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Guerre en Ukraine : en cas de conférence de paix sur son territoire, la Suisse offrira "l'immunité" à Vladimir
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/08/2025 à 14:54

Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d'un sommet de négociations de la paix dans un "pays neutre" en Europe.

Photomontage de Volodymyr Zelensky et de Vladimir Poutine. ( AFP / MANDEL NGAN )

Photomontage de Volodymyr Zelensky et de Vladimir Poutine. ( AFP / MANDEL NGAN )

Si Vladimir Poutine se rend en Suisse pour participer à une conférence de paix, Berne offrira "l'immunité" au président russe malgré son inculpation devant la Cour pénale internationale, a assuré mardi 19 août le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis.

Le gouvernement fédéral a défini l'année dernière "les règles pour donner l'immunité à une personne qui est sous mandat d'arrêt international. Si cette personne vient pour une conférence de paix, pas si elle vient pour des raisons privées ", a déclaré Ignazio Cassis lors d'un point de presse avec son homologue italien, Antonio Tajani, à Berne.

C'est le président français, Emmanuel Macron, qui a évoqué la possibilité qu'un éventuel sommet de négociations de la paix entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, se tienne en Europe et "ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse" . Il dit plaider pour Genève, siège européen de l'ONU.

Savoir-faire suisse

Iganzio Cassis est tout à fait prêt à organiser une telle rencontre et a souligné le savoir-faire des Suisses en la matière , mais il a rappelé que la Russie boudait la Suisse. Celle-ci a décidé d'infliger à Moscou les sanctions décidées par l'Union européennes et imposées depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie en 2022.

"J'ai d'ailleurs constamment rappelé cette disponibilité (à organiser des rencontres ndlr) lors de mes contacts avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ces derniers mois (...) on m'a répondu que depuis que la Suisse a adopté les sanctions européennes, ils ont naturellement perdu un peu l'envie de le faire en Suisse", a reconnu le chef de la diplomatie helvétique.

Iganzio Cassis a aussi fait état d'un précédent récent, lors de l'Assemblée de l'Union parlementaire internationale qui a vu venir à Genève la présidente du Sénat russe, Valentina Matvienko. Cette proche de Vladimir Poutine fait elle aussi l'objet de sanctions pour son soutien à la guerre.

Vladimir Poutine s'est rendu à Genève la dernière fois à l'occasion du sommet du 16 juin 2021 avec Joe Biden, qui était alors président des États-Unis. Les dernières discussions russo-ukrainiennes bilatérales ont eu lieu à Istanbul, en Turquie, qui malgré son appartenance à l'Otan est jugée plus amicale par Moscou.

7 commentaires

  • 16:08

    alteis "trump lache l ukraine et l europe" Trump ne lâchera pas l'Ukraine, il lorgne sur ses possibles richesses. Quant à l'UE, certains dirigeants des états membres ont publiquement soutenu Biden/Harris, alors pourquoi voulez vous que Trump soit complaisant avec l'UE. Ces dirigeants européens qui crient pour un oui ou pour un non à l'ingérence étrangère ne se sont pas gênés pour le faire. Maintenant il faut assumer et ça ils ne savent pas faire.


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