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Grippe aviaire : l'État vide les élevages de plusieurs départements de l'Ouest
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/12/2022 à 15:11

( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

La zone concernée compte de nombreux élevages, à cheval entre Vendée et Deux-Sèvres, et déborde un peu sur le Maine-et-Loire, selon le ministère de l'Agriculture.

À quelques semaines des fêtes de Noël, la peur de la grippe aviaire se fait sentir. Vendredi 2 décembre, l'État a enclenché une baisse de la production de volailles de l'ouest du pays.

La zone concernée compte de nombreux élevages, à cheval entre Vendée et Deux-Sèvres, et déborde un peu sur le Maine-et-Loire, selon le ministère de l'Agriculture.

Cette baisse de production s'illustre par des départs anticipés à l'abattoir, afin de garder le contrôle sur la propagation de la grippe aviaire.

À partir du lundi 5 décembre, des dindes et des canards seront envoyés de manière anticipée à l'abattoir, sans être remplacés dans les exploitations. Ces deux espèces sont actuellement les plus sensibles au virus.

L'État prêt à indemniser les manques à gagner pour les éleveurs

Les éleveurs de poulets et de poules pondeuses pourront aller au bout de leur cycle de production. Toutefois, ils devront patienter trois semaines avant de réintroduire des animaux dans leurs bâtiments.

Ces mesures, décidées devant l'"accélération" des contaminations, seront réévaluées d'ici à trois semaines.

Vendredi 2 décembre, le ministère de l'Agriculture n'était pas en mesure de chiffrer le nombre d'exploitations et d'animaux concernés.

Il parle de "dédensification", avec un objectif : baisser à marche forcée le nombre de volailles présentes dans les exploitations, plutôt que risquer de les voir contaminées, euthanasiées, et donc perdues pour la consommation humaine.

En parallèle, des animaux sains sont euthanasiés dans un périmètre restreint autour des élevages infectés : "L'État sera au rendez-vous" pour indemniser les manques à gagner pour les éleveurs, a assuré le ministère.

Une décision "difficile" mais nécessaire, estiment des paysans

Les autorités veulent éviter la saturation des capacités d' abattage sanitaire , dépassées au plus fort de la dernière crise - entre fin novembre 2021 et mi-mai 2022. Cette crise d'ampleur inédite avait entraîné l'euthanasie de plus de 20 millions de volailles et une facture de plus d'un milliard d'euros d'indemnisations à la charge de l'Etat.

Selon un dernier bilan, 91 élevages, dont 37 en Vendée et Deux-Sèvres, ont été contaminés depuis la résurgence précoce de l'épizootie cet été. Et près de 1,3 million de volailles ont été euthanasiées.

Le syndicat Confédération paysanne, opposé à l'agriculture intensive, avait pressé jeudi l'État de "reprendre la main sur la gestion de cette crise et enfin faire primer l'intérêt général sur les intérêts économiques".

Selon elle, il était temps que l'État décide de réduire la densité de volailles : "C'est une décision difficile à prendre (...) personne ne veut remettre en cause le modèle ultra-industriel."

1 commentaire

  • 02 décembre 17:29

    Eleveurs ? parlons juste et parlons bien . Producteurs de viande . MORILLE alain


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