
Sur son site Internet, EDF indique que "la baisse de production est susceptible de se prolonger jusqu'à la fin du mouvement social annoncé". ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )
L'électricien français a enregistré à la mi-journée des baisses de charge d'électricité équivalentes à quatre réacteurs nucléaires.
La France compte au total 57 réacteurs nucléaires. Les centrales thermiques (gaz) de Blénod (Moselle) et Martigues (Bouches-du-Rhône), et les centrales nucléaires de Saint-Alban (Isère), Flamanville (Manche) et Saint-Laurent (Loir-et-Cher) concentraient ces baisses.
" La baisse de production est susceptible de se prolonger jusqu'à la fin du mouvement social annoncé ", a indiqué EDF sur son site internet.
Dans le secteur des industries électriques et gazières, qui connaît une grève à l'appel de la CGT depuis le 2 septembre pour une hausse des salaires et un abaissement de la fiscalité de l'énergie, la CGT a fait état d'une "grosse mobilisation", notamment sur ses bastions des terminaux méthaniers et stockages souterrains de gaz naturel.
Une mobilisation plus importante que celle du 10 septembre
Dans ce contexte de mobilisation nationale à l'appel cette fois de l'ensemble des syndicats contre le projet de budget du gouvernement, la mobilisation est en effet plus importante que dans le cadre du mouvement du 10 septembre à l'appel de la seule CGT.
EDF, plus gros employeur du secteur, a relevé un taux de 17% de grévistes sur les effectifs totaux de l’entreprise (l'entreprise ne communique pas le taux de grévistes par rapport aux effectifs présents).
Chez Enedis, gestionnaire du réseau de distribution, la CFE-Energie, deuxième syndicat de la branche, a fait état d’un taux de grévistes de plus de 27% sur les effectifs totaux de l’entreprise, un chiffre confirmé par la direction. "Un taux important", a souligné un responsable de la CFE-Energie.
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