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Grève du 19 janvier : quelle mobilisation dans les écoles?
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/01/2023 à 15:57

Le premier syndicat du primaire estime que sept enseignants sur dix suivront l'appel à la mobilisation contre la réforme des retraites, soit "à peu près les mêmes chiffres" que le mouvement social de décembre 2019.

Une manifestations d'enseignants, à Paris, le 27 janvier 2022 ( AFP / THOMAS SAMSON )

Une manifestations d'enseignants, à Paris, le 27 janvier 2022 ( AFP / THOMAS SAMSON )

A deux jours de la journée d'action nationale contre le projet de réforme des retraites, le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a anticipé mardi 17 janvier que 70% des enseignants du premier degré seraient grévistes jeudi.

"Ce chiffre de 70% de grévistes n'est pas une surprise car on sent que la question de la retraite est une préoccupation majeure pour les enseignants", a expliqué Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire.

"Un tiers des écoles complétement fermées"

Selon la syndicaliste, "c'est à peu près les mêmes chiffres que le 5 décembre 2019". Lors de la dernière mobilisation d'ampleur contre la réforme des retraites il y a plus de trois ans, le monde de l'éducation s'était fortement mobilisé, avec un taux de grévistes atteignant 70% dans le primaire selon le Snuipp-FSU, contre 55% selon le ministère.

À Paris, le Snuipp-FSU prévoit jeudi "70% d'enseignants grévistes et au moins un tiers des écoles complétement fermées", a-t-il indiqué mardi dans un tweet. "Ils ne veulent pas de cette réforme des retraites, donc ils vont le dire massivement jeudi dans la rue, et ils continueront de le dire", a prévenu Guislaine David. Selon elle, "on peut se poser la question de la pénibilité dans le métier d'enseignant. Car si on travaille jusqu'à 64, 65 voire 67 ans, on peut se demander dans quel état on sera", a-t-elle ajouté.

"On a déjà beaucoup de collègues qui font état en fin de carrière de troubles musculo-squelettiques, de difficultés au niveau du dos. On a aussi la question du bruit et des acouphènes (…) C’est un état de fait : les enseignants sont fatigués à la fin de leur carrière", a-t-elle poursuivi. En parallèle, le gouvernement "ne veut pas revaloriser les fins de carrière. Ce qui veut donc dire qu'il faudra travailler plus longtemps mais avec un salaire identique, donc la retraite ne sera pas plus forte pour autant", regrette Guislaine David.

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