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Grève à la SNCF pour le pont du 8-Mai : les revendications syndicales ne sont "pas légitimes", selon le ministre des Transports, Philippe Tabarot
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/04/2025 à 12:00

Les revendications portent principalement sur les plannings, trop imprévisibles et modifiés à la dernière minute, selon les syndicats.

Philippe Tabarot à Paris, le 16 avril 2025. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Philippe Tabarot à Paris, le 16 avril 2025. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le contrôleurs sont loin d'être "les plus mal traités au sein de la SNCF", a estimé vendredi 18 avril le ministre des Transports, Philippe Tabarot, selon qui leurs revendications dans le cadre de l'appel à la grève pour le pont du 8-mai, ne sont "pas légitimes".

"Il y a des personnels pour qui la tâche et la pénibilité sont beaucoup plus importantes que pour les contrôleurs qui ne sont pas les moins privilégiés", a estimé Philippe Tabarot, invité de la matinale de CNews . Le ministre a appelé la direction et les syndicats à poursuivre le dialogue social pour trouver une solution d'ici la semaine du 5 mai.

Les contrôleurs sont appelés à se mettre en grève par SUD-Rail ainsi qu'un influent collectif baptisé CNA (collectif national ASCT) les 9, 10 et 11 mai. La CGT-Cheminots a, elle, appelé à se mobiliser dès le 5 mai.

Les revendications portent principalement sur les plannings, trop imprévisibles et modifiés à la dernière minute , selon les syndicats, mais aussi sur les primes de travail.

"Situation de chaos"

Ce mouvement social répond à "des raisons très internes" à la SNCF, d'après Philippe Tabarot. "Ce ne sont pas des raisons qui me paraissent suffisantes pour pouvoir créer cette situation de chaos en France pour des week-ends familiaux si importants", a-t-il ajouté.

Le ministre est également revenu sur la proposition de loi qu'il a défendue en tant que sénateur LR, adoptée par le Sénat en avril 2024, mais dont l'examen n'a pas été poursuivi à l'Assemblée nationale. Elle prévoyait notamment un quota de 30 jours par an durant lesquels les personnels de transport seraient privés de leur droit de grève , avec une limite de 7 jours d'affilée par période d'interdiction.

"J'espère que le dialogue social et que la responsabilité des uns et des autres pourra permettre d'éviter cette grève", a souhaité Philippe Tabarot.

"Mais si ce n'est pas le cas, (...) je ne vois pas comment on ne passerait pas autour de cette proposition de loi qui a été votée au Sénat, qui existe et qui, je l'espère, sera reprise par un certain nombre de parlementaires si on en a vraiment besoin et si le retour à la raison n'est plus de mise", a-t-il ensuite prévenu.

7 commentaires

  • 18 avril 15:16

    Il faudrait privatiser ce gouffre financier, la sncf….il est grand tant


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