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"Gilets jaunes": Des centaines d'interpellations à Paris
information fournie par Reuters 08/12/2018 à 12:14

"GILETS JAUNES": DES CENTAINES D'INTERPELLATIONS À PARIS

"GILETS JAUNES": DES CENTAINES D'INTERPELLATIONS À PARIS

PARIS (Reuters) - Les forces de l'ordre ont procédé samedi à des centaines d'interpellations à Paris dès le début de la quatrième journée de mobilisation des "Gilets jaunes" pour éviter la réédition des violences du 1er décembre de la part de manifestants, d'éléments d'ultra droite et d'ultra gauche.

Voici les principaux événements de la journée :

11h50 - La préfecture de police de Paris fait état de 514 interpellations dont 272 gardes à vue dans la capitale.

11h35 - Jean-Luc Mélenchon a raillé sur Twitter un "échec total de la campagne de démotivation et d'intimidation" que le gouvernement a, selon lui, mené cette semaine, avant le quatrième samedi de manifestations des "Gilets jaunes".

"La mobilisation populaire est déjà très forte partout en France", a ajouté le chef de file de La France insoumise, qui soutient le mouvement depuis le début.

En début de matinée, 5.000 personnes étaient mobilisées en France, hors Paris, selon un décompte de source policière. Environ 1.500 personnes se sont en outre donné rendez-vous sur l'avenue des Champs-Elysées, selon la préfecture, de même que des groupes de dizaines, par endroit de centaines de personnes ailleurs dans la capitale.

A Paris, le nombre d'interpellations est monté à 492, un chiffre supérieur au samedi 1er décembre - 412 personnes avaient alors été interpellées durant toute la journée.

11h15 - Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, a remercié les responsables politiques, syndicaux et associatifs qui ont appelé au calme avant ce quatrième samedi de mobilisation des "Gilets jaunes".

Place Beauvau, où il s'est rendu dans la matinée, le Premier ministre a en outre fait état de 481 interpellations et 211 gardes à vue, ainsi que d'un dispositif de sécurité "exceptionnel par l'ampleur des moyens mobilisés, exceptionnel aussi par les choix d'organisation que nous avons faits".

"Je voudrais une fois de plus remercier tous ceux, responsables politiques, responsables syndicaux, responsables associatifs, citoyens, qui ont appelé au calme pour faire en sorte que les Français qui veulent exprimer des revendications ne soient pas mélangés avec ceux qui veulent casser et en découdre avec les forces de l'ordre", a-t-il dit.

"Nous veillerons à ce que cette journée de samedi puisse se dérouler, (...) puisse se poursuivre dans les meilleures conditions", a-t-il ajouté.

10h55 - Plusieurs dizaines de manifestants ont tenté de bloquer le périphérique, dans le nord-ouest de Paris, avant d'être repoussés par les forces de l'ordre.

L'idée de mener des opérations sur cet axe majeur du réseau francilien été lancée vendredi par l'un des "Gilets jaunes" les plus influents sur les réseaux sociaux, Eric Drouet, qui avait dans un premier temps appelé à entrer à l'Elysée.

10h40 - La police a commencé à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants massés dans la rue Arsène Houssaye, perpendiculaire aux Champs-Elysées.

La préfecture de police a dénombré environ 1.500 personnes sur la plus célèbre avenue parisienne.

Au total à Paris, les forces de l'ordre ont interpellé 354 personnes, dont 127 ont été placées en garde à vue, selon la préfecture.

Des manifestants se sont donné rendez-vous ailleurs dans Paris, par groupes de quelques dizaines ou quelques centaines, comme à la porte Maillot, dans l'ouest de Paris, et aux abords de la gare Saint-Lazare.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, s'est rendu à la cellule de crise de la place Beauvau, où il a retrouvé le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, le secrétaire d'Etat Laurent Nunez et les autorités préfectorales.

09h45 - La préfecture de police de Paris a fait état de 320 interpellations, un chiffre très supérieur au samedi 1er décembre à la même heure.

Quelques centaines de personnes ont défilé dans le calme sur une partie des Champs-Elysées avant de s'arrêter au niveau d'un cordon de forces de l'ordre. Lors de la dernière journée de mobilisation, des barrages filtrants avaient été installés tout autour de la plus célèbre avenue parisienne, qui avait de ce fait été largement désertée par les manifestants.

La situation est calme mais deux groupes d'ultra droite font l'objet d'une surveillance particulière, dit-on de source policière.

09h10 - Plusieurs dizaines de personnes revêtues d'un gilet jaune se trouvaient sur la place de l'Etoile, théâtre des premiers heurts avec les forces de l'ordre à Paris lors de la précédente journée de mobilisation, le 1er décembre.

Les manifestants étaient tenus à distance du centre de la place, où s'élève l'Arc de Triomphe, par des fourgons de gendarmerie.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a de nouveau appelé les "Gilets jaunes" à ne pas se mêler aux "casseurs".

"On sait que les casseurs ne sont forts que parce qu'ils se déguisent en 'Gilets jaunes' et qu'ils s'immiscent, ils se mettent au milieu des 'Gilets jaunes'", a-t-il déclaré au média en ligne Brut en marge d'un passage en revue du dispositif de sécurité dans les rues de Paris.

08h45 - Le nombre d'interpellations est monté à 278 à Paris, selon la préfecture de police.

08h40 - Selon la préfecture de police, 177 personnes ont été interpellées à Paris en tout début de matinée

A 7h30, 121 personnes avaient déjà été interpellées dans le cadre de contrôles sur réquisitions, alors que les premiers manifestants commençaient à arriver pour ce quatrième samedi de manifestations.

Sur ce nombre, 32 ont été placées en garde à vue, essentiellement pour participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction et de dégradation de biens. Soixante-cinq ont été interpellées pour vérification d'identité, précise la préfecture.

(Emmanuel Jarry et Simon Carraud, avec les équipes de Reuters TV, édité par Yves Clarisse)

18 commentaires

  • 08 décembre 16:36

    Il faudrait peut-être trouver d'autres méthodes pour neutraliser ces casseurs, car ce ne sont pas les gaz lacrymogènes ni les jets d'eau qui les font fuir, pas plus que la menace des interpellations ! Une méthode militaire avec armement à l'appui commencerait sans doute à les calmer....


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