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Gaza: Israël expulse Greta Thunberg après la saisie du navire humanitaire Madleen
information fournie par Reuters 10/06/2025 à 16:38

La militante suédoise Greta Thunberg arrive à l'aéroport de Paris

La militante suédoise Greta Thunberg arrive à l'aéroport de Paris

La militante suédoise Greta Thunberg a été expulsée mardi d'Israël, au lendemain de l'interception du navire humanitaire sur lequel elle se trouvait avec d'autres militants pro-palestiniens, dont l'eurodéputée LFI Rima Hassan.

Expulsée vers la France, Greta Thunberg s'est exprimée mardi dans les couloirs de l'aéroport Charles-de-Gaulle où elle a dénoncé "l'enlèvement" dont elle dit avoir été victime de la part des forces de sécurité israéliennes.

"Mon témoignage est très clair : nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés en Israël contre notre gré", a-t-elle dit.

Géré par la Coalition pour la flottille de la liberté (FFC), le navire Madleen, battant pavillon britannique, a quitté la Sicile le 6 juin et avait pour objectif de livrer une quantité symbolique d'aide dans la bande de Gaza.

Mais le bateau a été intercepté lundi aux premières heures par les autorités israéliennes avant qu'il ne puisse atteindre le rivage et ses 12 occupants débarqués dans la journée à Ashdod, ville côtière située à une trentaine de kilomètres au sud de Tel-Aviv.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que les militants avaient été transférés dans la nuit à l'aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv.

Certains des passagers devraient partir "dans les prochaines heures", a déclaré le ministère dans un communiqué avant l'annonce de l'expulsion de Greta Thunberg. "Ceux qui refusent de signer les documents d'expulsion et de quitter Israël seront traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne."

Selon le centre juridique israélien Adalah, qui épaule les militants, trois autres occupants du navire arraisonné ont accepté leur expulsion immédiate. Les huit autres ont contesté leur ordre de rapatriement et seront transférés dans un centre de rétention en attendant une décision de justice.

Parmi les occupants du navire, six sont des ressortissants français. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré mardi que la protection consulaire avait pu être exercée auprès d'eux dans la nuit.

"Un de nos compatriotes a choisi de signer le formulaire israélien acceptant son expulsion", précise-t-il. "Il devrait regagner la France dès aujourd'hui."

"Les cinq autres ont décliné et leur éventuelle expulsion aura lieu après décision du juge israélien dans les prochains jours", ajoute le ministre.

Lundi, le président français Emmanuel Macron avait demandé de permettre le retour des six ressortissants français présents à bord du navire "dans les plus brefs délais".

(Rédigé par Crispian Balmer et Alexander Cornwell, avec la contribution de John Irish, version française Blandine Hénault)

10 commentaires

  • 10 juin 18:15

    Cela ressemble quand même plus à un voilier pour la communication qu'à un navire humanitaire.
    Vu la situation, cela semble même un peu déplacé.


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