Les concessions de parking hospitaliers à des opérateurs privés se sont multipliées depuis plus d'une décennie, avec à la clé des tickets de stationnement onéreux à régler pour les personnes venues au chevet de leurs proches hospitalisés.

( AFP / ELSA RANCEL )
Ramener de "l'humanité". Le ministre de la Santé Yannick Neuder a promis mercredi 12 février devant l'Assemblée nationale d'intervenir pour que les hôpitaux limitent dans certaines conditions leurs frais de parking, un sujet de crispation récurrent à travers la France.
M. Neuder demandera "lors de la prochaine conférence des directeurs généraux de CHU que dans certaines conditions, sur des maladies longues, il y ait une prise en charge de cette nécessité d'avoir les proches au chevet des patients", a-t-il indiqué. "Cela fait partie de l'accompagnement et de l'humanité que nous devons remettre dans nos politiques publiques", a-t-il déclaré.
Double-peine pour les proches
Le ministre de la Santé répondait à une question du députés PS de Meurthe-et-Moselle Stéphane Hablot, sur le "scandale des stationnements payants dans les hôpitaux".
À Nancy mais aussi "à Saint-Étienne, Brest, Cambrai, Le Mans, Bordeaux, Le Havre, la colère gronde", a-t-il déclaré. "Est-ce normal" qu'une jeune femme "qui parcourt 200 kilomètres par jour pour voir sa mère" à l'hôpital de Nancy en soins palliatifs "paie 300 euros par mois de parking?", a-t-il demandé.
Les concessions de parking hospitaliers à des opérateurs privés se sont multipliées depuis plus d'une décennie, alors que les hôpitaux sous forte contrainte financière cherchent à concentrer leurs investissement sur leurs activités de soins.
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