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Fin de vie : Yaël Braun-Pivet "espère" une loi dès 2023
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/01/2023 à 14:52

La loi Claeys-Leonetti, actuellement en vigueur mais n'autorise ni l'euthanasie ni l'assistance au suicide.

Yaël Braun-Pivet à Paris, le 25 janvier 2023. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Yaël Braun-Pivet à Paris, le 25 janvier 2023. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Si le gouvernement souhaite ouvrir le débat sur ce qui représenterait "une nouvelle liberté", la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a fait mercredi 25 janvier le vœu d'une loi sur la fin de vie en 2023.

"J'espère que nous pourrons légiférer sur la fin de vie en 2023" , a-t-elle déclaré devant la presse, alors qu'une convention citoyenne planche depuis le 9 décembre et jusqu'au 19 mars sur la question. "Nous regarderons très attentivement leurs travaux", mais "le Parlement jouera pleinement son rôle de législateur", a averti la députée Renaissance, qui s'était rendue en décembre devant la convention citoyenne.

Yaël Braun-Pivet s'était investie sous le précédent quinquennat en faveur de la proposition de loi d'Olivier Falorni (groupe MoDem et Indépendants) autorisant l'euthanasie.

Une mission d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti, actuellement en vigueur, a été lancée à l'Assemblée nationale. Depuis 2016, cette loi prévoit une "sédation profonde et continue jusqu'au décès" pour les malades en phase terminale et aux souffrances inapaisables, mais n'autorise ni l'euthanasie ni l'assistance au suicide.

Vives réticences à droite

"J'espère que nous pourrons aboutir", soit via un projet de loi "si le gouvernement souhaite s'avancer sur ce sujet", soit via une proposition de loi à l'initiative de députés, a ajouté la titulaire du perchoir, soulignant qu'"un certain nombre de parlementaires sont très allants".

"C'est quelque chose auquel je tiens beaucoup" et "c'est une nouvelle liberté que nous pourrions offrir à nos concitoyens".

Si la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté met d'accord la gauche et une partie du centre, elle suscite de vives réticences à droite. Le risque est aussi de réactiver une source de tensions dans la société . Le président Emmanuel Macron, qui avait semblé initialement très partant pour "bouger" sur la fin de vie, a paru davantage en retrait récemment.

1 commentaire

  • 25 janvier 18:23

    Ah oui, elle espère ! Pas moi ! Et je ne suis pas le seul !


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