Les infirmiers sont remontés contre le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom). « À chaque fois que nous obtenons une avancée, ils se mettent en travers de la route, comme le ferait un papa qui dirait à sa petite fille : “C'est pas bien”. On en a assez de ce vieux schéma paternaliste », tance Gaëlle Cannat, présidente du Collectif des infirmières libérales en colère, et qui exerce en libéral à Aix-en-Provence.
Une critique exagérée ? Un épisode survenu ce vendredi 6 juin semble donner raison à ceux qui critiquent cette institution souvent décriée. Une réunion a lieu au ministère de la Santé, à propos des nouveaux pouvoirs de prescription donnés aux infirmiers en pratique avancée. Le président du Cnom, François Arnault, fait part de son mécontentement au ministre de la Santé Yannick Neuder, en avançant que l'arrêté « va au-delà de l'esprit de la loi »… et annonce que l'Ordre va saisir le Conseil d'État, pour tenter de faire recaler le texte. Le classement des 50 villes qui ont le moins de médecins généralistes
« Mais de quoi ils se mêlent. Ils veulent toujours mettre leur grain de sel dans notre profession, c'est pénible. Nous, les infirmiers, on ne s'occupe pas des lois qui concernent les médecins », commente Gaëlle Cannat. Et la situation est urgente, car les déserts médicaux progressent.
Un arrêté attendu depuis… deux ansL'arrêté hypersensible était attendu depuis deux
... Source LePoint.fr
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