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EN DIRECT-France-Lecornu suspend la réforme des retraites, le PS ne censurera pas
information fournie par Reuters 14/10/2025 à 20:59

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a proposé mardi, lors d'une courte déclaration de politique générale, de suspendre la réforme des retraites de 2023, l'une des exigences des socialistes pour ne pas voter la censure de son gouvernement.

Le chef du gouvernement a également promis de "partager le pouvoir avec le Parlement" en confirmant sa volonté de ne pas recourir à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution.

En réaction aux propositions de Sébastien Lecornu, Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a assuré que les socialistes étaient prêts à faire "le pari" du débat au Parlement, écartant ainsi un risque de censure.

Le gouvernement Lecornu II a également tenu dans la matinée son premier Conseil des ministres lors duquel ont été presentés les projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale pour 2026.

LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS

20h40 - Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a appelé les membres de sa formation politique à respecter la décision de ne pas censurer le gouvernement.

"(...) j’entends effectivement que tout le monde la respecte parce que quand il y a un vote et qu’il est quasi unanime, il doit être respecté", a-t-il déclaré au journal télévisé de TF1.

"Quand on fait de la politique, on le fait pour changer la vie des gens. Provoquer une dissolution ne change pas la vie des gens", a-t-il ajouté.

19h19 - "Décaler n'est pas bloquer, ni abroger", a déclaré dans un communiqué la Confédération générale du travail (CGT), qui réclame "un blocage immédiat de l'application de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres".

Le syndicat qualifie également le budget présenté par le gouvernement de "violente cure d'austérité" qui revient à "faire payer la crise au monde du travail tout en protégeant les profits et les dividendes".

"Avec l’abandon du 49-3, l'adoption de l'ensemble de ces mesures va reposer sur les parlementaires. La CGT les appelle d'ores et déjà à combattre toutes ces régressions."

18h00 - "Il n’y a pas de compromission, mais il y a des compromis et donc il va falloir les bâtir et je mesure que pour les différents présidents de groupe, pour le ministre en charge des relations avec le Parlement, pour l’ensemble des ministres, c’est un défi. Mais je pense que ce défi mérite d’être relevé, parce qu’une fois de plus, nous croyons en la démocratie représentative", a répondu le Premier ministre Sébastien Lecornu aux présidents de groupes à l'Assemblée nationale.

17h59 - Le Parti socialiste renonce, à ce stade, à censurer le gouvernement Lecornu, ont déclaré des sources au PS à Reuters.

17h59 - "Otages du Parti Socialiste, les députés LR signent un pacte avec le diable. Je propose à Bruno Retailleau une rencontre pour poser les bases d’un renversement d’alliance à droite avec le RN", a déclaré sur X Eric Ciotti, président de l’Union des droites pour la République.

"Il faut éteindre le macronisme et repousser la gauche !", a-t-il ajouté.

17h54 - "La gauche n’est pas au gouvernement mais elle le dirige. La suspension de la réforme des retraites et le silence du premier ministre sur l’immigration prouvent que ce gouvernement est l’otage des socialistes", a critiqué sur le compte X des Républicains Bruno Retailleau, président des LR et ancien ministre de l'Intérieur.

"Pour éviter la censure, le gouvernement fait payer aux Français un prix considérable", a-t-il ajouté.

17h41 - Dans un communiqué, le Medef se dit "très préoccupé par un climat économique français et international dégradé".

"Cette situation n’est pas prise en compte dans les annonces du Premier Ministre", ajoute l'organisation patronale qui estime également que "les mesures annoncées répondent peut-être à une urgence politique mais ne sont pas à la hauteur de cette ambition".

17h38 - Dans un communiqué, la CFDT salue la suspension de la réforme des retraites qu'elle qualifie de "vraie victoire pour les millions de travailleuses et travailleurs qui se sont mobilisés et ont exprimé leur refus".

"Cette suspension est une première réponse à la blessure démocratique. La CFDT continuera à s’engager pour des avancées sociales concrètes", a ajouté le syndicat.

17h36 - Boris Vallaud, président du groupe socialiste et apparenté à l’Assemblée nationale, dont la parole était attendue, a qualifié la suspension de la réforme des retraite de "victoire" et salué l’abandon du 49.3 pour faire adopter le budget.

"La suspension de la réforme des retraites, la voici enfin. C'est une victoire assurément pour les centaines de milliers de français qui en bénéficieront chaque année."

"Vous renoncez aux 49.3, nous n'en demeurons pas moins dans votre opposition et maître d'une sanction du gouvernement tout au long du débat budgétaire", a-t-il ajouté.

"Si nous sommes tous attachés à la République, il nous faut faire ce pari de donner un budget, un budget juste au pays, un budget qui protège les plus fragiles et fait contribuer les plus fortunés."

17h26 - "Les insoumis proposent une voie de sortie de cette crise. Votre censure d'abord, le vote d'une loi spéciale ensuite, permettant de reconduire momentanément les budgets pour l'année à venir. Et puisque le compte à rebours du départ d'Emmanuel Macron est lancé, il faudra en passer par la démission ou la destitution du président", a déclaré Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

17h16 - "Nous voulons que le gouvernement réussisse, nous voulons qu’un budget soit voté d’ici à la fin de l’année, nous sommes prêts à faire des compromis pour y arriver", a déclaré le président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal.

17h10 - "Il y a de l'urgence à l'alternance, à redonner un cap au pays", déclare Sébastien Chenu au nom du Rassemblement national. "Jordan Bardella l'avait indiqué, s'il n'y a pas rupture, il y aura censure. Cette censure est méritée et elle arrive."

17h00 - Eric Ciotti, président du groupe UDR (Union des droites pour la République, 16 députés), allié au Rassemblement national, accuse Sébastien Lecornu d'avoir "tout cédé au Parti socialiste" et le parti LR d'avoir choisi "le mal de la soumission avec la Macronie et le Parti socialiste", confirmant qu'il voterait la censure.

16h45 - LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, 22 députés) "très majoritairement, ne votera pas la censure, mais nous attendons des gages et des actions concrètes", déclaré le député du groupe centriste Christophe Naegelen.

16h27 - Tour à tour à la tribune de l'Hémicycle, les présidents des groupes Modem et Horizons à l'Assemblée nationale, Marc Fesneau et Paul Christophe, critiquent la décision de suspendre la réforme des retraites.

"Suspendre cette réforme, c'est un risque pour nos finances publiques" et un risque pour "la pérennité de notre modèle social", estime Marc Fesneau.

"Suspendre la réforme des retraites pour une victoire politique aussi symbolique qu'ephémère est dangereux" juge pour sa part Paul Christophe, ajoutant que "le compromis ne saurait se bâtir au détriment de l'intérêt général".

16h01 - Le groupe écologiste et social "ira à la censure", confirme la présidente du groupe des Verts à l'Assemblée nationale Cyrielle Chatelain, "parce que nous refusons d'assister sans réagir à l'accaparement du pouvoir par Emmanuel Macron".

15h45 - "Et maintenant tout le monde va faire semblant de ne pas avoir entendu que la suspension de la réforme a une limite fixée. Ensuite elle reprend son cours. Donc seule la génération 1964 gagne trois mois. Elle gagnerait 9 mois avec l'abrogation comme l'a déjà voté l'Assemblée. De plus, le pouvoir élu en 2027 pourrait rattraper le "retard" ou tout autre réforme pire... A bon entendeur, salut" déclare le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.

15h45 - "Nous nous engageons, conscients des compromis nécessaires, pour que des lois indispensables soient adoptées", déclare le président du groupe de la Droite républicaine à l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, premier à prendre la parole après Sébastien Lecornu. "Nous ne censurerons pas un gouvernement a priori et nous ne ferons pas partie de ceux qui feront tomber les Premiers ministres. La France a besoin d'un minimum de stabilité."

15h34 - "Les seuls qui se réjouiraient d'une crise budgétaire, ce ne sont pas les amis de la France", déclare le Premier ministre en conclusion de son intervention.

15h31 - Sébastien Lecornu déclare qu'il proposera en décembre un projet de loi pour renforcer le pouvoir local, "un nouvel acte de décentralisation" permettant "de réformer l'Etat de manière globale" et "d'améliorer le fonctionnement de tous les services publics".

"Je proposerai un principe simple: celui de l'identification d'un seul responsable politique public. Il s'agira soit d'un ministre, soit d'un préfet, soit d'un élu", explique-t-il.

15h23 - "Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu'à l'élection présidentielle", annonce le Premier ministre.

"Aucun relèvement de l'âge n'interviendra à partir de maintenant avant janvier 2028, comme l'avait demandé à la CFDT. En complément, la durée d'assurance sera également suspendue et restera à 170 trimestres jusqu'à janvier 2028", dit-il.

Mais, prévient-il, "je n'endosserai pas n'importe quoi".

Cette suspension "devra donc être compensée financièrement y compris par des mesures d'économie".

Le Premier ministre propose également d'organiser dans les prochaines semaines une conférence sur les retraites et le travail avec les partenaires sociaux.

"La conférence devra aborder d'autres sujets cruciaux comme l'attractivité de certains métiers indispensables, le travail pénible, l'usure au travail et les carrières longues", dit-il.

15h17 - Le Premier ministre réitère sa volonté de lutter contre la fraude sociale et fiscale et dit vouloir ouvrir le débat sur l'encadrement de l'optimisation fiscale tout en réaffirmant qu'il n'est pas favorable à ce que le patrimoine professionnel soit touché.

"La loi se fera ici, pas à Bercy", assure-t-il.

15h15 - "Je ne serai pas le Premier ministre d'un dérapage des comptes publics", déclare Sébastien Lecornu qui réaffirme que l'objectif de 5,4% de déficit budgétaire sera respecté cette année.

15h14 - "J'ai renoncé à utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. C'est la garantie pour l'Assemblée nationale que le débat notamment budgétaire mais pas seulement, dans tous les domaines, que le débat vivra, ira jusqu'au bout, jusqu'au vote. Cette décision est forte de changements radicaux", déclare Sébastien Lecornu.

"Le Parlement aura le dernier mot, c'est sa responsabilité", ajoute-t-il. "Cela paraît de bon sens, c'est pourtant presque une révolution."

"Quel parlementaire dira à ses concitoyens qu'il ne veut pas discuter le budget de l'Etat, le budget social de la nation ?"

"En renonçant au 49.3, il n'y a plus de prétexte pour une censure préalable", ajoute le Premier ministre.

"Partager le pouvoir avec le Parlement, voici incontestablement une rupture."

15h08 - "J'ai proposé un gouvernement d'objectif, de mission" qui "n'agira qu'avec l'Assemblée nationale et le Sénat", assure Sébastien Lecornu.

"Ou les politiques trouvent un terrain d'entente, ou ils ne le trouvent pas et la déception se répand autant que l'impuissance", poursuit-il.

15h07 - "Ceux qui s'agrippent aux vieux réflexes, aux postures, disparaîtront."

15h05 - "J'ai accepté la mission que m'a confiée le président de la République parce que la France doit avoir un budget, parce qu'il y a des mesures d'urgence à prendre sans attendre, c'est un devoir", déclare Sébastien Lecornu en préambule de son discours de politique générale.

"Certains aimeraient voir cette crise parlementaire virer à la crise de régime. Cela n'aura pas lieu grâce aux institutions de la 5e République et à ses soutiens", ajoute-t-il.

13h15 - Pour Sébastien Lecornu, la période que traverse le pays est une crise politique qui "n'est pas encore devenue une crise de régime", selon des propos rapportés par Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement.

"Il a terminé en disant qu'il montrerait notamment cet après-midi que nous sommes capables de bouger, tout en insistant sur le fait que ce gouvernement ne fera pas n'importe quoi", a-t-elle poursuivi.

13h10 - "Le président de la République a tenu à rappeler que c'était un moment particulier, un moment qui nous oblige (...) La période impose sobriété et exemplarité, de l'écoute et du respect", a rapporté la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

Pour Emmanuel Macron, les deux motions de censure déposées par LFI et le RN "sont des motions de dissolution", signe que "certains ne veulent pas débattre", a-t-elle ajouté.

12h49 - Le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement Lecornu est terminé.

12h22 - L'économiste Gabriel Zucman a déploré sur X un projet de budget "fait pour épargner Bernard Arnault et les milliardaires français".

"Le PLF crée en effet une nouvelle taxe de 2% sur le patrimoine des holdings. A première vue on pourrait penser qu’il s’agit d’un pas vers la justice fiscale mais il n’en est rien car l’article prend soin d’exonérer quasiment toute la fortune des holdings – vidant ainsi entièrement le dispositif de sa substance", détaille l'économiste qui a inspiré à la gauche une taxe éponyme sur les très hauts patrimoines que rejette le socle commun.

"Ce que ne paient pas les milliardaires, tous les autres le paient à leur place. Ce combat est essentiel", a commenté sur le même réseau social le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

12h10 - "L'année dernière ils avaient fait les fonds de tiroir, là ils font le fond de poche (...) C'est un budget dangereux, déjà, injuste. Injuste évidemment pour les Françaises et les Français, mais dangereux", a réagi Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale.

"La censure est morale, elle est politique, elle est démocratique, mais maintenant elle est nécessairement technique", a-t-il aussi déclaré.

11h50 - "Par bien des aspects, le budget qui a été présenté est un budget qui pire que celui qui avait été imaginé par François Bayrou (...) on diminue par deux l’effort demandé aux Français les plus aisés et on accroît la dégradation des prestations sociales, on augmente les franchises médicales, on poursuit l’année blanche …", a déploré Stéphane Peu, le patron des députés communistes, confirmant que son groupe votera pour l'essentiel la motion de censure.

11h30 - Le Parti socialiste ne votera pas les motions de censure de LFI et du RN et déposera sa propre motion de censure si le discours de Sébastien Lecornu ne lui convenait pas, a-t-on appris de sources parlementaires socialistes.

11h25 - "Nous appelons évidemment ce matin l'ensemble des députés courageux qui ne veulent pas se fondre dans le macronisme à voter ces motions de censure d'où qu'elles viennent quel qu'en soit le dépositaire", a déclaré le patron du RN Jordan Bardella devant des députés du parti d'extrême droite depuis l'Assemblée nationale.

11h22 - "Le parti socialiste est en train de se faire méchamment balader et à l'indignité de s'être fait acheter, il va rajouter en plus le ridicule de s'être fait rouler", a tancé Marine Le Pen devant les députés du RN.

11h20 - Le Bureau national du Parti socialiste se tiendra à 13h00 (11H00 GMT), avant donc le discours de politique générale de Sébastien Lecornu, a fait savoir le parti de gauche.

11h00 - Dans son projet de loi de finances (PLF), consulté par Reuters, le gouvernement envisage une année blanche en 2026 avec le gel des pensions des retraites et des prestations sociales, l'instauration d'une taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales ou encore de supprimer 23 niches fiscales sur les 474 existantes.

10h53 - Les motions de censure déposées par La France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN) seront examinées jeudi à partir de 09h00 (07h00 GMT), ont déclaré des sources parlementaires à Reuters.

10h45 - Le projet de budget du gouvernement français pour 2026 s'appuie sur des hypothèses économiques optimistes et ses mesures de recettes ou d'économies pourraient ne pas être à la hauteur ou ne jamais voir le jour, a averti mardi le Haut Conseil des finances publiques (HCFP).

Le projet repose pour l'heure sur un effort structurel de plus de 30 milliards d'euros, dont environ 17 milliards de baisses de dépenses et 14 milliards de recettes nouvelles, a indiqué le Haut Conseil.

10h39 - La France insoumise a réitéré son appel à la destitution d'Emmanuel Macron, annonçant par la voix de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, déposer une nouvelle motion de destitution.

"Nous redisons donc qu'Emmanuel Macron doit partir et nous allons redéposer une motion de destitution qui, vous le savez, a été rejetée la semaine dernière en bureau du fait du Rassemblement national qui a refusé de voter pour la recevabilité de cette motion de destitution", a-t-elle dit lors d'un point presse à l'Assemblée nationale.

"Nous sommes prêts, évidemment, s'il y a une dissolution, même si, je le répète, la dissolution n'est pas la solution car le problème n'est pas à l'Assemblée nationale. Le problème est à l'Élysée", a-t-elle ajouté.

10h30 - La cheffe de file des députés RN Marine Le Pen a dit ne rien attendre de Sébastien Lecornu, dénonçant un budget "mauvais" qui est celui du gouvernement Bayrou.

"Il y a encore des nouvelles créations de taxes (...) ça finit par peser de manière insupportable sur les Français. Donc nous n'avons strictement rien à attendre de ce gouvernement", a-t-elle déclaré devant des journalistes depuis le Palais Bourbon.

10h20 - Le Parti socialiste annonce à Reuters qu'une décision des députés sera prise "en coordination avec le bureau national" du parti après le discours de Sébastien Lecornu.

9h10 - L'Elysée a partagé le menu des sujets qui seront discutés lors Conseil des ministres ce matin : le projet de loi constitutionnelle relatif à la Nouvelle-Calédonie, la lutte contre les fraudes sociales et fiscales, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 et le projet de loi de finances pour 2026.

9h00 - Le député PS du Calvados Artuhur Delaporte partage que la censure le "démange" après la nomination du gouvernement Lecornu II et réaffirme les lignes rouges aux yeux du Parti socialiste.

"La position collective du PS dépendra de si le Premier ministre lâche des choses majeures, significatives, et en particulier sur la réforme des retraites mais ce n’est pas tout. Ca dépendra aussi de ce qu’il dit sur la justice fiscale", explique-t-il au micro de Sud Radio.

8h40 - François-Xavier Bellamy, député européen et vice-président du parti Les Républicains n'a pas clairement dit si les députés LR censureraient Lecornu en cas de suspension de la réforme des retraites.

"Ce qui est absolument certain, c'est qu'on ne peut pas soutenir cela. Notre but n'est pas de censurer par plaisir, on n'est pas comme Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen (...) la France n'a absolument pas besoin du déni de réalité, et on ne peut pas laisser croire aux Français que suspendre cette réforme des retraites serait sans dommage", a-t-il déclaré sur franceinfo.

"Les gens qui vous disent aujourd'hui qu'on peut suspendre la réforme des retraites savent très bien que notre système de retraite est déjà déficitaire et que, dans quelques années, il est mort si on accepte de reculer sur cette réforme fondamentale (...). Mais ce n'est pas eux qui en paieront les conséquences."

8h30 - Au micro de BFM TV, le fondateur de l'UDI (Union des démocrates et indépendants) Jean-Louis Borloo appelle le Premier ministre à "cheffer et à donner un cadre".

"J’attends un discours de politique générale d’un chef de gouvernement, pas un exercice d’habileté, pas un exercice de clarté. Il faut que le chef du gouvernement dise aux Français : 'voici quelle est la situation' (...) c’est à dire les pires déficits européens, ce qui fait nation est en train de s’effondrer. Qu’il dise pourquoi, voici le cap que je propose en tant que chef du gouvernement de la France à notre pays."

8h15 - Le vice-président du Rassemblement national Louis Alliot milite pour une abrogation de la réforme des retraites mais avance qu'une simple suspension "ne veut rien dire".

"(Une suspension) ne veut strictement rien dire dans les faits et (ça) va très certainement pénaliser la politique d'ensemble puisque si vous faites cette suspension-là, ça veut dire que le Parti socialiste a obtenu d'autres avantages et on verra bien lesquels et très certainement ça voudra dire moins de sécurité moins de politique sur l'immigration", a-t-il dit au micro de France 2.

8h00 - Le président du Medef, Patrick Martin, alerte sur RTL des conséquences d'une suspension de la réforme des retraites pour les entreprises.

"A un moment ou un autre, ça se paiera en croissance, ça se paiera en dette et ça se paiera en impôts. On est bien parti pour que ça se paye en impôts, notamment sur les entreprises", a-t-il déclaré au micro de RTL.

"On est parti pour avoir (...) de l'ordre de 10 milliards d'euros de prélèvements obligatoires supplémentaires sur les entreprises cette année, on en a eu le 13 l'année dernière (...). Regardez (...) ce que font tous nos pays concurrents, dont l'Allemagne avec une coalition gouvernementale socialistes et conservateurs, on est à contresens de ce que le monde entier fait", a-t-il ajouté

7h40 - "La réforme des retraites est un nœud. C'est le détonateur de la crise que nous vivons en France depuis deux ans, parce que cette réforme a été imposée aux Français", a déclaré le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel au micro de TF1.

"Nous demandons l'abrogation de la réforme de retraite ou la suspension de la réforme de traite. Une suspension réelle 62 ans et 9 mois."

Le maire communiste s'est aussi déclaré en faveur d'une dissolution face au "ras-le-bol" des Français.

"S'il faut repasser par les urnes, par une dissolution de l'Assemblée nationale, allons-y. Il a un tel ras-le-bol dans le pays que les Français demandent la tête d'Emmanuel Macron sur des pics comme en 1789, c'est ça ce qu'on entend et donc il faut passer par les urnes. Je préfère passer par les urnes que par les pics mais allons-y, redonnons la parole au peuple, il n’y a pas de mal de redonner la parole au peuple et de gagner ce changement".

(Rédaction de Paris)

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