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Émeutes : Éric Zemmour voit les signes avant-coureur d'une guerre civile et réclame une "répression féroce"
information fournie par Boursorama avec Media Services 30/06/2023 à 11:29

"L'État cède, l'État se couche" face aux émeutiers, a tranché l'ancien candidat à la présidentielle.

Éric Zemmour à Paris, le 4 décembre 2022. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Éric Zemmour à Paris, le 4 décembre 2022. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Le président de Reconquête, Éric Zemmour, a estimé vendredi 30 juin que les émeutes qui secouent la France sont annonciatrices d'une "guerre civile", "une guerre ethnique". L'ancien candidat d'extrême-droite a réclamé une "répression féroce".

"Il faut une répression féroce, c'est la répression qui fait peur", a déclaré l'ancien candidat d'extrême droite à la présidentielle au micro d' Europe 1 . "Nous sommes dans les prodromes d'une guerre civile, ça se voit" , a-t-il complété, évoquant une "guerre ethnique", "une guerre raciale". "On voit bien les forces en présence, je pense effectivement qu'il faut quelqu'un de déterminé et de ferme" à la tête du pouvoir, a-t-il insisté.

Les forces de l'ordre "dépassées"

Bâtiments publics dégradés, magasins pillés, véhicules incendiés... De nombreuses villes de région parisienne et de province se sont réveillées vendredi avec les stigmates d'une nouvelle nuit de violences, la troisième depuis la mort mardi à Nanterre de Nahel, 17 ans, tué par un policier.

Ces violences, qui rappellent celles des émeutes de 2005, sont "plus graves", a estimé Éric Zemmour, car selon lui les quelque 40.000 forces de l'ordre déployées dans la nuit de jeudi à vendredi "sont dépassées" et "ont des ordres de ne pas aller au contact" . "On a peur qu'il y ait des morts, on a peur qu'il y ait des affrontements qui dégénèrent".

"L'État cède, l'État se couche" , a-t-il asséné.

Pour lui par ailleurs, "c'est pire qu'en 2005" parce que ce ne sont plus seulement les banlieues des grandes villes qui sont touchées. "Là, toute la France est touchée parce que, depuis 20 ans, on a réparti les immigrés ", a résumé l'ancien candidat d'extrême droite.

34 commentaires

  • 30 juin 13:31

    C'est fou le nombre de bons chrétiens, ici même, pour tendre la main à leurs frères dans la misère.


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