Le M51.3 "est plus performant en termes de portée, de précision et de capacité de pénétration", selon les armées.
Le sous-marin lanceur d'engins "L'Indomptable" au large de Brest, le 4 avril 2005. ( AFP / FRED TANNEAU )
Après douze ans de travaux de modernisation, la marine française a déployé une nouvelle version des missiles intercontinentaux déployés dans les sous-marins assurant la dissuasion nucléaire, ont annoncé mardi 28 août le ministère des Armées et la société ArianeGroup.
"La troisième version du missile mer-sol balistique stratégique M51 (M51.3) est entrée en service opérationnel, marquant une étape majeure dans la modernisation de la composante océanique de la dissuasion nucléaire française", selon le ministère. Ce missile est équipé de nouvelles têtes nucléaires (TNO-2). Cette mise en service vient mettre un terme à un processus de près de 12 ans de travaux de modernisation.
La prochaine version déjà en développement
Il "est plus performant en termes de portée, de précision et de capacité de pénétration", selon les armées. Il "pérennise la crédibilité de la composante océanique face à l'évolution des défenses antimissiles adverses" , souligne le communiqué du ministère.
Il sera déployé dans les quatre sous-marins lanceurs d'engin (SNLE) français, dont au moins un est toujours caché au fond des océans pour garantir la capacité de la France à déclencher le feu nucléaire, même après avoir été attaquée.
À l'instar de toutes les puissances nucléaires qui modernisent et améliorent sans cesse leur armement pour conserver la crédibilité technique de leur dissuasion, la France a déjà lancé le processus de la modernisation suivante, le M51.4 , notifié fin août à ArianeGroup par la Direction générale de l'armement (DGA).
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