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Darfour: la crise humanitaire qui ne dit pas son nom
information fournie par Le Point 03/02/2020 à 12:10

Sous une bâche et le long d'un mur ombragé, des enfants tentent de s'abriter du soleil agressif. La cour de l'école Révolution s'est transformée en camping de fortune. Quelques femmes se serrent pour s'allonger sur une fine natte, posée à même la terre. Entre le 29 décembre et 1er janvier derniers, près de 2 500 personnes ont débarqué dans cette petite école primaire, à la périphérie d'El Geneina. Leurs maisons ont toutes été détruites, incendiées ou pillées dans l'attaque du camp Krinding, le 29, 30 et 31 décembre 2019.Créé en 2003 par des déplacés de la guerre du Darfour, leur camp était devenu un village de 20 000 habitants, avec ses maisons en terre cuite, son souk, son dispensaire médical et son poste de police. Jusqu'à ces raids meurtriers qui ont fait 80 morts et plus de 200 blessés, la plupart s'y sentaient en sécurité. Terrorisés, les survivants se sont réfugiés dans une quarantaine de bâtiments publics, ministères et immeubles en construction de la plus grande ville de la région. Aux traumatismes ravivés se mêlent colère et sentiment d'abandon.Lire aussi Darfour : enquête au Soudan contre Béchir et 50 responsables« On tient grâce à la solidarité des voisins »« Il n'y a pas assez de place dans les classes, alors, la plupart dorment dehors. Des femmes ont dû accoucher par terre. Le gouvernement ne nous apporte aucune aide, on a seulement reçu un peu de céréales, de fèves et d'huile...

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