Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Dans les restaurants, un nouveau label "préparé sur place"
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/11/2023 à 10:16

La ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme Olivia Grégoire reconnaît, comme les professionnels, que le label "fait maison" est "inapplicable".

Le logo de l'appellation "fait maison" sur la vitrine d'un restaurant à Paris, le 15 juillet 2014.  ( AFP / MIGUEL MEDINA )

Le logo de l'appellation "fait maison" sur la vitrine d'un restaurant à Paris, le 15 juillet 2014. ( AFP / MIGUEL MEDINA )

Un futur label "préparé sur place" pourra être apposé les menus des restaurants. "L'objectif est simple : garantir plus d'équité aux restaurateurs, garantir une meilleure information aux consommateurs" , a indiqué lundi la ministre déléguée aux petites et moyennes entreprises Olivia Grégoire, lundi 13 novembre, devant des professionnels du secteur. "Ce chantier va s'enclencher. Il va nous falloir faire coexister - mais un temps seulement, soyons clairs - le fait maison et le préparé sur place", a détaillé Olivia Grégoire, aux membres du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR), réunis en congrès.

"Nous avons vocation à promouvoir le 'préparé sur place'. J'ai un défi, ne pas refaire les mêmes erreurs qu'avec le 'fait maison'" parce qu' "à force d'y fourrer toutes les demandes, les spécificités, les exceptions possibles et imaginables (...) on arrive à des définitions qui sont impossibles" , a-t-elle déploré. Selon la ministre, "il va falloir qu'on définisse ensemble le 'préparé sur place', et surtout qui soit applicable chez vous, parce que le 'fait maison' tel qu'on l'a construit, doté de toutes les exceptions et spécificités, est inapplicable. Là, l'objectif va être beaucoup plus simple".

Olivia Grégoire a également émis le souhait d'"expérimenter, peut-être sur une région, l'Île-de-France au hasard, le 'préparé sur place' pendant les Jeux olympiques et paralympiques", en prenant garde de ne pas "brusquer" la profession. "Ces Jeux olympiques doivent être aussi une vitrine de la gastronomie, du savoir-faire, de l'art de vivre à la française. Nous devons être les meilleurs hôtes possibles et ça ne dépend que de vous", a abondé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, également présent.

Pour le lancement de ce futur label, "hors de question de faire ça en décidant uniquement depuis Bercy. Nous lançons un travail de réflexion, avec l'objectif d'aboutir à une mise en œuvre dans les mois qui viennent. Cela prendra du temps parce qu'il y a beaucoup d'enjeux derrière", a complété le ministre. De leur côté, les restaurateurs du GHR partagent le constat d'un label "fait maison" "qui ne marche pas". Ils estiment que "le temps est venu de réviser les éléments techniques" , en acceptant par exemple qu'entrent dans les préparations labellisées des légumes blanchis ou champignons déshydratés, a précisé le président du groupement Didier Chenet.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer