Vent de révolte chez les profs. Depuis la publication sur le Web d'une vidéo où une enseignante est menacée par un élève, avec une arme factice, les enseignants vident leur sac... sur Twitter. Des dizaines de milliers de témoignages sous le hashtag #PasdeVague ont été publiés. Leur objectif? ? Rendre publiques des incivilités, voire des agressions, dont ils ont fait l'objet. Et dénoncer, par la même occasion, l'absence de réaction des chefs d'établissement, voire des rectorats, bref le manque de soutien de l'institution envers ses agents.
Selon la plateforme Visibrain, qui étudie le trafic sur les réseaux sociaux, près de 20 000 messages auraient été publiés pendant le week-end, avec le mot dièse #PasdeVague, que beaucoup présentent comme le #MeToo des enseignants.
Mais qui en est à l'origine? ? Si le hashtag existe depuis octobre 2010, il n'a pas tout de suite été utilisé pour dénoncer une prétendue omerta dans l'Éducation nationale. Après avoir longtemps été l'apanage de surfeurs en manque de houle pour pratiquer leur sport, il n'a été utilisé par un enseignant, pour la première fois, qu'en novembre 2015 pour dénoncer un cas de harcèlement entre collègues.
Contactée par Le Point, l'intéressée, une enseignante spécialisée au sein d'un réseau d'aides spécialisées aux...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer