par Vincent Daheron
La pancarte d'immense favori du Tour de France 2025 n'effraie pas le vainqueur sortant, Tadej Pogacar, alors que la 112e édition s'élance de Lille (Nord) samedi.
Couronné en 2020, 2021 et 2024, le Slovène de 26 ans part avec les faveurs des pronostics après son brillant début de saison, qui l'a notamment vu remporter le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège ainsi que grimper sur le podium de Milan-San Remo (3e) et de Paris-Roubaix (2e).
"Ça a été une superbe saison, parfaite jusqu'ici", a déclaré Tadej Pogacar jeudi en conférence de presse. "Arriver au Tour en étant l'un des favoris est un honneur. Je suis heureux et j'espère que je pourrai être à la hauteur des attentes."
Le champion du monde a impressionné le mois dernier sur les routes du Critérium du Dauphiné en remportant trois étapes et le classement général avec 59 secondes d'avance sur Jonas Vingegaard, lequel devrait être son plus sérieux concurrent lors du Tour de France, dont il a remporté les éditions 2022 et 2023.
"Les cinq dernières années étaient assez intenses entre Jonas et moi. C'est une belle compétition, rivalité, et je pense que cette année sera plus ou moins la même chose que les dernières éditions", a dit Tadej Pogacar. "Je suis impatient de courir à nouveau contre Jonas. Il est en grande forme".
Le Slovène, coureur de l'équipe UAE Team Emirates, a également souligné l'écueil que peut représenter la première semaine de la Grande Boucle, avec de nombreuses arrivées difficiles dont certaines semblent promises aux puncheurs.
"Comme toujours, la première semaine du Tour est l'une des plus intenses et stressantes. Vous pouvez assez facilement perdre le Tour de France dans les dix premiers jours", a-t-il prévenu.
"Je ne crois pas que mon objectif doit être de gagner du temps dans la première semaine, il faut juste faire attention et ne pas foutre en l'air tout le Tour, ne pas avoir de malchance ou quelques incidents afin de survivre à la première semaine."
La première journée de montagne est prévue lors de la 10e étape, le 14 juillet, dans le Puy-de-Dôme.
(Reportage de Vincent Daheron, édité par Jean Terzian)
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