L'annonce, lundi, par le groupe pharmaceutique Pfizer a été accueillie avec beaucoup de soulagement : le vaccin sur lequel il travaille aurait « plus de 90 % d'efficacité dans la prévention du Covid-19 ». Le chemin reste toutefois long pour ce précieux sérum, actuellement en phase 3 de développement, soit l'étape ultime avant la mise sur le marché. Il devra également échapper à la défiance des populations à son endroit, en particulier celle des Français.
Selon un sondage Ipsos publié jeudi 5 novembre et relayé par BFM TV, la part de la population mondiale prête à se faire vacciner contre le nouveau coronavirus se réduit. Alors que 77 % des personnes interrogées dans 15 pays différents affirmaient il y a trois mois vouloir se faire vacciner, seulement 73 % font part de la même volonté en novembre. Et l'Hexagone est le territoire où la défiance est la plus grande : une petite majorité de Français (54 %) souhaite en effet bénéficier d'une piqûre, contre 59 % au mois d'août.
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« J'espère que tout le monde ira se faire vacciner »
Prudents, les Français semblent vouloir attendre que le sérum prouve son efficacité dans le temps, avant de s'y résoudre. En effet, toujours selon le sondage d'Ipsos, 12 % des sondés comptent se faire vacciner « immédiatement », 38 % au bout de trois mois et 54 % au
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