« On croyait avoir tout fait au Stade de France, mais pas les vaccins ! » À partir de ce mardi 6 avril, le plus grand stade du pays va héberger un vaccinodrome, pour six mois au moins. Objectif : injecter 10 000 doses par semaine pour accélérer la campagne de vaccination, avec les vaccins de Pfizer et Moderna. « Nous avons l'assurance de l'agence régionale de santé (ARS) que ce nombre de doses sera respecté pour tout le mois d'avril », explique Loïc Duroselle, directeur de la programmation du Stade de France.
Dans ce centre de vaccination XXL, les pompiers de Paris et la Croix-Rouge vaccineront du lundi au samedi. Ce ne sera pas encore du sept jours sur sept, « matin, midi et soir » comme l'a réclamé Emmanuel Macron, mais « c'est largement suffisant pour administrer 10 000 doses par semaine », assure Loïc Duroselle. Dans un salon en sous-sol, une quarantaine de tentes ont été installées pour vacciner. Seules 20 seront nécessaires dans un premier temps. « On espère pouvoir monter en charge dès qu'on aura plus de doses disponibles. »
Seulement la moitié des rendez-vous sur Doctolib
L'un des défis de ce vaccinodrome, en plus de vacciner en masse, est de corriger un biais constaté en Seine-Saint-Denis, département où est implanté le stade : les locaux représentaient parfois moins d'un tiers des vaccinés dans les centres du département, pris d'assaut par les populations, plus aisées, des territoires
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