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Coupures, gratuité, "manipulations" de compteurs : le gouvernement hausse le ton contre la CGT
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/01/2023 à 11:37

"Illégal", "intimidation", "inacceptable"... Les membres du gouvernement s'insurgent contre les menaces du syndicat.

( AFP / DAMIEN MEYER )

( AFP / DAMIEN MEYER )

"Ce n'est pas à la CGT de faire la loi". Bruno Le Maire s'est emporté mardi 24 janvier contre les menaces de la CGT de "manipuler" des compteurs électriques pour faire baisser les factures de certains clients, notamment de boulangers.

"Ce n'est pas la CGT qui décide en France", "ce n'est pas la CGT qui décide des tarifs", "ce n'est pas à la CGT de faire la loi" mais "aux parlementaires", a-t-il martelé sur Europe 1 .

À Marseille, la CGT-Energie a évoqué lundi la possibilité de procéder à une "manipulation sur le compteur" pour que les boulangers puissent bénéficier de fortes réductions sur leur facture. "On a la capacité technique de le faire, sans mettre en danger les biens ni les personnes", a confié à l 'AFP son secrétaire général Renaud Henry, sans donner plus de précisions sur la manière de procéder qui serait toutefois "complètement illégale".

Bruno Le Maire a jugé de telles mesures "inacceptables".

Par ailleurs, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a encouragé mardi à porter plainte contre d'éventuelles coupures d'électricité orchestrées par la CGT.

"C'est de l'intimidation, et ce n'est pas légal" , a déclaré sur RMC la ministre, en mettant en garde contre le risque de "casser" certaines installations industrielles si l'électricité est arrêtée. "Ce seront les entreprises arrêtées qui porteront plainte, c'est à elles de le faire (...)", a-t-elle suggéré, "et nous, dans notre rôle, nous ferons respecter la loi".

Déjà des coupures

"On peut être contre un projet de loi, on peut manifester, on peut en parler vivement sur les plateaux de télévision mais l'intimidation est inacceptable" , a-t-elle répété.

Premier syndicat de la branche des industries électriques et gazières (IEG) dont le régime spécial de retraite serait supprimé, la CGT Mines-Energie a prévenu lundi qu'elle ne s'interdirait rien "jusqu'au retrait" du projet.

Des coupures volontaires limitées ont déjà eu lieu la semaine dernière visant une députée Renaissance du Lot, le centre-ville de Montpellier, ainsi qu'un millier de clients dans une zone industrielle de Massy (Essonne) et des administrations dont la préfecture de Haute-Marne à Chaumont.

16 commentaires

  • 24 janvier 18:58

    @ M3757600. Le président Macron propose une réforme pour sauver le règime de retraite par répartition. Que proposent les syndicats ? Rien, ils veulent sauvegarder leurs privilèges et pour cela, ils n'hésitent pas à faire l'intimidation. Nous attendons des propositions réalistes des syndicats pour sauver les régimes de retraite.


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