Comment améliorer la sécurité des soignants face au risque des agressions ? Le drame de Reims durant lequel une infirmière du CHU de 38 ans a perdu la vie ce mardi, après avoir été poignardée lundi par un patient « manifestement déséquilibré », et alors qu'une secrétaire médicale de 59 ans est grièvement blessée, remet sur le devant de la scène cette problématique de la violence.
Le docteur Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France, évoque « ces faits rarissimes mais qui sont bien présents dans [leur] métier ». « Je le rapproche dans mon souvenir de l'assassinat d'une infirmière et d'une aide-soignante à Pau, en 2004, par un patient. Nous devons nous rappeler que l'on soigne des gens, des malades, sans plus de protection que cela. Le risque zéro n'existe pas, on ne peut pas transformer l'hôpital en bunker, mais on doit tout de même nous donner les moyens de faire correctement notre métier, surtout dans ces contextes si lourds. »
Pour l'ancien chroniqueur de Charlie Hebdo , « les soignants à l'hôpital sont la dernière roue du carrosse. Ils font vraiment face à une grande violence de la société ». « J'ai une collègue, jeune, très dynamique, qui aime beaucoup son métier, mais qui va quitter son poste des urgences d'un grand hôpital parisien car elle n'en peut plus d'entendre des menaces de patients. Certains lui ont déjà fait le signe qu'ils allaient
... Source LePoint.fr
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