Giorgia Meloni a de quoi se réjouir. La cheffe du gouvernement italien voit son pays sortir doucement, mais sûrement, la tête de l'eau en matière de dette, selon Le Figaro . Une gestion au cordeau des finances publiques menée par le ministre des Finances, Giancarlo Giorgetti, qui a mené à la fois à l'augmentation de l'excédent primaire (0,44 % en 2024) et à un déficit à 3,4 % du PIB (au lieu des 3,8 % prévus). De même, la dette publique, de 155 % du PIB en 2020, est, en 2024, réduite à 135,3 %.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation : tout d'abord, la stabilité gouvernementale. Là où, par exemple, la France a connu quatre Premier ministres successifs entre 2022 et 2025 et une dissolution, le gouvernement de Giorgia Meloni est resté en place depuis 32 mois, ce qui en fait un des gouvernements les plus durables de ces dernières décennies.
Comment financer le besoin très important de dépenses publiques en Europe ? Abaissement de la fiscalité sur les ménages à bas revenus, récupération de milliards d'euros de l'évasion fiscale, création d'emplois en CDI, vente massive des bons du Trésor italien aux ménages… Les raisons sont multiples et « les recettes ont été en 2024 bien plus importantes que prévu », souligne au quotidien Marco Fortis, le vice-président de la fondation Edison. Sont également évoqués les rendements à dix ans des BTP italiens, parmi les plus élevés de la zone
... Source LePoint.fr
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