Il y a les disparitions très médiatisées, celles de Marion Wagon, d'Estelle Mouzin ou de Lucas Tronche. Mais ces types d'affaires sont plutôt rares en France et représentent en moyenne seulement deux à trois cas par an. L'essentiel des signalements enregistrés par les forces de l'ordre provient surtout des fugues. Pourtant, quel que soit le motif, « un mineur qui disparaît est toujours traité comme une disparition inquiétante », confie Philippe Guichard, directeur de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). C'est cette section de la police judiciaire qui est parfois saisie pour épauler les services de police ou de gendarmerie locaux, notamment dans les affaires extrarégionales ou nationales. « S'il y a un enlèvement à Rennes et que le parent est susceptible de se rendre à Orléans, c'est l'office qui est saisi », précise Philippe Guichard. Le commissaire ajoute que l'OCRVP peut également être cosaisi si l'affaire piétine, « toujours en appui du service local ».Lire aussi Estelle, Marion, Charazed... : sur la piste des enfants introuvables« Dans une affaire de disparition, il faut toujours étudier le contexte familial, l'environnement du mineur ainsi que les conditions de la disparition », souligne Philippe Guichard, qui rappelle qu'il y a en France ? en moyenne ? 50 000 déclarations de fugues et de très nombreux enlèvements dus à des conflits familiaux. En 2018, 53 349 mineurs ont été inscrits...
Comment la police travaille sur les disparitions d'enfants
information fournie par Le Point 30/08/2019 à 09:20

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