En utilisant la technique du «phishing», ces cyber escrocs font croire aux vacanciers que leurs chèques vacances vont bientôt expirer, les incitant à divulguer des informations personnelles sensibles.
Ils ne manquent jamais d’inspiration quand il s’agit de tendre des pièges. Depuis quelques jours, une série d’arnaques aux chèques vacances envahis de nombreuses boîtes mail. Ces courriers frauduleux, semblent réussir à passer au travers des filtres des boîtes de réception, de quoi donner à l’arnaque, une grande portée. Sans beaucoup d’originalité, ces courriels électroniques jouent sur un sentiment d’urgence : une fausse Agence Nationale des Chèques Vacances (ANCV) vous indique que vos précieux chèques vacances vont expirer si vous ne faites rien. De quoi attirer l’attention de n’importe quel vacancier qui en posséderait.
Cette technique de cyber escroquerie se nomme du « phishing » - hameçonnage en français – et consiste à tromper des utilisateurs et à les inciter à divulguer des informations sensibles (comme des coordonnées bancaires par exemple). La supercherie est bien orchestrée ; le message envoyé est confectionné de sorte qu’il ressemble au maximum à un vrai, incluant un lien qui renvoie même jusqu’au site d’ANCV lui-même. Bien que le courriel ne réclame aux destinataires, il affirme que vous pourriez récupérer 350 euros de chèques vacances. Mais un élément sème le doute ; une fois après avoir cliqué sur le lien mis à votre disposition, ce sont vos informations personnelles que vous devez transmettre afin de vérifier votre éligibilité. Une somme d’argent est également réclamée, afin de se faire envoyer les titres par la poste.
La suite est bien connue : vos données sont ensuite exploitables par des cybercriminels, pouvant mener à de redoutables escroqueries. Sur le site de l’ANCV, il est pourtant bien indiqué que les Chèques Vacances expirent toujours le 31 décembre de leur deuxième année civile d’émission, et non d’ici la fin de l’été. De plus, seul le titulaire de ces chèques peut être à l’origine d’une demande d’échange, dans les trois mois suivant leur date de fin de validité. Enfin, L’ANCV conseille sur son site internet de ne pas communiquer «les informations personnelles et ne procéder à aucun paiement si un tel message y invite» . De quoi déjà, lever le doute de certains utilisateurs.
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