« Un laissez-faire inacceptable. » L'UFC-Que choisir ne mâche pas ses mots. Dans un article publié le 2 juillet, l'association dénonce l'attitude des établissements bancaires français en matière de frais d'incidents. Selon ses calculs, pour la seule année 2018, les banques auraient indûment prélevé pas moins de 420 millions d'euros aux ménages français. Une somme qui serait semblable d'une année sur l'autre et qui correspondrait dans les faits aux doublons des frais de rejet de prélèvement, lorsque le compte d'un client est en manque de provision.
Ces frais de rejet sont facturés « en moyenne 20 euros », estime l'association de consommateurs et sont récupérés par la banque lorsqu'elle doit refuser le paiement d'une créance d'un client, car son compte n'est pas assez approvisionné. Toutefois, des surfacturations peuvent survenir notamment lorsqu'un nouvel ordre de prélèvement est issu par le créancier dans un délai de dix jours et que le client concerné n'a pas eu le temps d'alimenter son compte bancaire entre-temps. Ce sont ces doublons pour une même opération bancaire que dénonce l'UFC-Que choisir et qui, au total, représentent 420 millions d'euros.
Des ménages déjà impactés par la crise
Dans son article, l'organisme demande ainsi aux pouvoirs publics « d'imposer le remboursement automatique des frais de rejet de prélèvement trop-perçus ». Selon l'association, la question de l'excessivité de ces
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