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Burkina Faso: ces incontournables femmes de la Cour royale de Tiébélé
information fournie par Le Point 20/10/2019 à 13:20

Dans le bus entre Pô et Ouagadougou, un homme porte une chemise en wax sur laquelle est inscrite : « 8 mars, journée nationale de la femme. Contribution de la femme à l'édification d'un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale. » Il faut dire que depuis Thomas Sankara, le Burkina a évolué sur le traitement des femmes. Les pratiques rétrogrades telles que l'excision et le mariage forcé sont devenues illégales. « Les choses changent pour les femmes, chez nous les Kasséna le mariage forcé, c'est fini ! », s'exclame, fier, Franck Akite Anougabou.Lire aussi Ambre Jarno : "En Afrique, la beauté est partout !"Les femmes au coeur des valeurs cardinales du groupeDescendant d'une famille appartenant à la Cour royale de Tiébélé, il est né et a vécu ces 35 dernières années dans la région du Nahouri à 200 kilomètres au sud de Ouagadougou, là même où se trouve Tiébélé. « On sensibilise tous les villages autour de Tiébélé à arrêter l'excision, aussi », ajoute-t-il. L'homme a monté un petit campement dans lequel il accueille des touristes, à la mode locale. Maisons en terre, douches au seau d'eau à l'extérieur, cuisine en plein air? Son auberge est recouverte de symboles noirs et blancs qui racontent toute l'histoire de son ethnie au coeur de laquelle il y a les peintures traditionnelles qui sont l'oeuvre des femmes.Chez les Kasséna en effet, les femmes ont un rôle primordial. Elles sont les...

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